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Aménagement de la RN 4 en Moselle

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Après le dernier accident mortel survenu sur la RN 4, entre Sarrebourg et Blâmont, le préfet a enfin décidé de débloquer le projet de mise à 2X2 voies d’une partie de cet axe routier, réclamée depuis plus de 20 ans par la population. Il s’agit plus précisément de l’aménagement du tronçon entre Héming et Saint-Georges, ainsi que d’un carrefour giratoire pour desservir Center Parcs.

Les travaux, d’un montant qui devrait avoisiner les 20 millions d’euros, pourraient commencer fin 2013. 10 000 véhicules empruntent chaque jour cette portion de la RN 4 considérée comme l’une des plus accidentogènes de Lorraine. Ces 3 dernières années, la gendarmerie a en effet enregistré 2 accidents mortels par an sur ce tronçon de route de 6 km.

Il aura quand même fallu attendre un énième mort pour que l’administration française bouge un cil. Comme d’habitude. Mais, quitte à faire quelque chose, autant le faire à moitié, puisque les 5 derniers kilomètres jusqu’à Blâmont, afin d’achever définitivement la mise à 2X2 voies de la RN 4, ne seront pas aménagés, faute de moyens. Ou de volonté et de priorité. C’est vrai que les autorités françaises préfèrent par exemple construire un second grand stade de 80 000 places en région parisienne pour la pratique de rugby. Lamentable. Pour ces derniers kilomètres, il faudra donc attendre au moins un nouvel accident mortel …

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Un commentaire

  1. CrapaudVert57

    24 janvier, 2012 à 5:32

    Le système de financement sur RN est à bout de souffle, et l’Etat n’envisage plus les aménagements que par empilement de tranches successives, avec pour chacune des accords de cofinancement importants des collectivités, et un allongement des délais de réalisation à l’échelle de la décennie. Au mépris des économies d’échelle qui seraient liées à un chantier d’ensemble et des logiques de « rentabilité des projets » qui prennent en compte les gains de sécurité, les gains de temps et de confort.
    Il y a consensus pour ne pas changer le système grippé d’indisponibilités financières, et éviter une question (logique) qui dérange et fait hurler : et si on finançait les « maillons manquants » par le péage, et pas par l’impot ?
    Cordialement.

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