Dans la foulée du Centre Pompidou-Metz qui annonçait partout en France que Picasso, Dali et Warhol s’installaient à Metz, une première campagne de communication a montré l’an dernier le désespoir d’enfants, d’employés et de chefs d’entreprise qui auraient eux aussi voulu ou dû s’y installer. L’acte 2 a illustré l’allégresse de ceux qui ont fini par s’y implanter.
Doté d’un budget de 800 000 euros, la campagne « Je veux Metz » a obtenu des résultats plus que corrects avec 3,4 millions de lecteurs dans la presse économique, 3 millions de relectures sur internet pour le spot vidéo, 3,4 millions de contacts TV, 114 millions de pages vues sur le web et un nombre invraisemblable d’affiches lues. La campagne de communication a été ressentie comme surprenante au point que 40 % de ses lecteurs auraient eu envie d’en savoir plus. Plutôt bon signe même si dans ce genre de publicité les retombées se jugent sur le long terme. D’autant plus qu’un an après, seules deux ou trois implantations y sont directement liées. Mais c’est toujours cela de pris.
Avec près de 500 000 euros de budget, la campagne 2011 devait transformer l’essai. Car Metz fait partie de ces villes où il ne suffit pas de dire qu’il y a aussi une offre culturelle riche, un environnement de qualité et de la recherche pour que les gens viennent. Chez nous même quand nous disons que nous avons de belles choses à montrer « on ne nous croit pas ». Si bien qu’il faut obligatoirement susciter la curiosité, provoquer l’étonnement pour attirer les gens de l’INSEE. D’où cette campagne de communication en rupture avec les messages institutionnels classiques où l’on voit un bout de nez de TGV, une cathédrale et un laboratoire.
bloggerslorrainsengages
17 août, 2012 à 16:39
Présente sur les murs du métro parisien, à la Gare de l’Est et dans les principales gare TGV françaises, la saison 2 de la campagne publicitaire « Je veux Metz » s’est déroulée du 7 novembre 2011 au 15 janvier 2012. Sa thématique est restée identique : une femme quitte son mari endormi en l’invitant à la rejoindre à Metz ; une famille déménage sans attendre, cartons en main, pour prendre un TGV filant vers la capitale lorraine et un chef d’entreprise délocalise lui-même son équipe entière au volant d’une voiture surchargée.