Le Stade Athlétique Spinalien (SAS Epinal) évoluera en National, soit la troisième division française de football, la saison 2011-2012.
Rappelons que le club vosgien a joué 10 saisons en Division 2, de 1974 à 1979, puis de 1990 à 1993 et enfin de 1995 à 1997 avec un statut professionnel. D’ailleurs, lors de la saison 1995-1996, Epinal réalisa l’exploit de battre l’Olympique de Marseille 2-0 devant 6 315 spectateurs au stade de la Colombière.
Néanmoins le SAS a connu une saison 1996-1997 désastreuse avec, à la clé, l’avant dernière place et la relégation en National. Pire, en fin de saison 1997-1998, le SAS déposa le bilan et fut rétrogradé en Division d’Honneur. Le club spinalien y resta 5 saisons, avant de remonter en Championnat de France Amateur 2 lors de la saison 2003-2004 puis directement en CFA en finissant 1er. Pendant 3 saisons, le club réussit à se maintenir à ce niveau, avant d’être à nouveau relégué et de remonter.
La saison 2010-2011 se déroula à merveille avec une seconde place à la clé, juste derrière Besançon, avec une seule défaite et une invincibilité à domicile pendant 23 matchs. Meilleur 2ème de CFA tous groupes confondus, le SAS Epinal a été repêché par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion lorsque le Grenoble Foot 38 a déposé le bilan. Si bien que la saison prochaine, Epinal jouera de nouveau en National, 13 ans après l’avoir quitté.
évènements Lorraine
25 juillet, 2011 à 18:05
Une excellente nouvelle : bravo Epinal !
bloggerslorrainsengages
30 mai, 2012 à 21:56
Après avoir longtemps envisagé la montée en Ligue 2, le SAS termine finalement à la 5ème place du National, la troisième division française, en échouant à quatre points du podium. Nîmes, Niort et le Gazelec Ajaccio prennent l’ascenseur.
Les Spinaliens ont néanmoins réalisé un parcours extraordinaire, d’autant plus que leur club n’était même pas censé évoluer à ce niveau cette saison. Epinal retrouvera donc le FC Metz pour un derby lorrain inédit.
Mais la saison prochaine risque d’être autrement plus compliquée pour les Vosgiens. Au poids des regrets éternels d’avoir manqué de si peu une telle opportunité, s’ajoute le départ annoncé de joueurs cadres désormais convoités par des écuries plus huppées. Si bien que le maintien risque d’être difficile à arracher.