Avec 32 compagnies et 130 spectacles en trois jours, le plus ancien festival d’arts de rue de France n’a pas pris une ride dans les Vosges.
Il y a 28 ans, lorsqu’il a fait ses premiers pas, le festival d’Épinal faisait figure d’ovni culturel. Depuis, la scène culturelle a bien changé, puisque l’on dénombre aujourd’hui plus de 250 manifestations du genre en France.
Précurseur, Epinal a été rejoint en Lorraine par d’autres festivals tout aussi brillants, comme Renaissances à Bar-le-Duc, Bataille de Rue à Forbach, Hop Hop Hop à Metz, Les Inattendus à Malbrouck, Demandez-Nous la Lune à Meisenthal, ou encore Nouvelles Pistes à Thionville et la Saint-Paul à Sarreguemines.
La gratuité et le côté festif et familial expliquent le succès du phénomène. L’effet de surprise et l’interaction avec les spectateurs en ont même fait le deuxième genre culturel le plus rassembleur après le cinéma.
Notons enfin que les retombées de ces manifestations sont autant artistiques qu’économiques. Les arts de la rue permettent en effet de redynamiser les cœurs de ville ou les zones rurales, tout en tissant du lien social. Ce n’est donc pas étonnant de constater que de plus en plus de communes se lancent dans l’aventure.
bloggerslorrainsengages
9 novembre, 2012 à 23:24
Le festival de théâtre de Phalsbourg se développe. 70 représentations ont rythmé sa 31ème édition qui s’est tenue du 22 au 31 juillet 2011. 4 500 spectateurs ont assisté aux spectacles. Mais presque autant de festivaliers volants ont grignoté spectacles de rue et concerts gratuits éparpillés dans la ville. Cette année, la place centrale de Phalsbourg s’était parée d’un rouge enivrant. L’éclectisme du festival, tant dans le choix des œuvres que dans les décors, participe au succès de ce rendez-vous culturel et populaire.