Le commissaire enquêteur a dernièrement rendu des conclusions favorables dans son rapport au sujet de la future centrale d’enrobés de Lexy, dans le Pays-Haut. Cette dernière doit ainsi déménager de son site actuel de Mont-Saint-Martin pour venir s’implanter sur le plateau, au lieu-dit des Quémènes, en entrée de ville et non loin de la RD 618 qui relie Longwy à Longuyon. La centrale est appelée à déménager car elle ne répond plus aux normes en vigueur.
Bien que le rapport soit favorable à cette implantation, il émet des réserves relatives à son impact sur l’environnement. Il est ainsi préconisé à l’exploitant de réduire de 30 % les émissions de benzène et d’hydrocarbures d’ici fin décembre 2013 et de limiter à sept nuits par an son travail nocturne.
Il faut dire que le sujet est sensible à Lexy et dans les environs, tant la future centrale se trouve proche des maisons, d’une résidence et d’un nouveau lotissement. Certains dénoncent en effet le manque de transparence du projet et la rétention d’informations, alors même que des terrains auraient été vendus avant la connaissance du projet par un lotisseur. Les riverains ont bien entendu peur d’une dépréciation immobilière, des nuisances et du trafic de camions.
Association APEQUA
28 mai, 2011 à 22:11
Malheureusement pour les habitants et pour les riverains, les conclusions du commissaire enquêteur sont remplies d’informations erronées, inexactes et partiales. Les conséquences réelles sur les populations seront, entre autre :
- un trafic routier déjà intense qui sera augmenté non pas de 4% comme annoncé mais de 20% !
- des fumées toxiques qui arriveront droit sur les nouveaux lotissements de Lexy, Villers la Chèvre, Cosnes et Romain, la ville haute de Longwy (classée UNESCO), etc. Elles arriveront également sur la fameuse EPAHD de Lexy qui abritera bientôt 100 pensionnaires ainsi que des malades d’Alzeimer,
- pollution des AEP qui fournissent de l’eau à 5 villages,
- risques d’explosion de : cuves de bitume, conduites de gaz souterraines, cuves de 4 500 litres de fuel, etc.
- EUROVIA refuse de communiquer avec les associations et les citoyens qui les contactent, etc.
Néanmoins, il y a une autre implantation possible qui réglerait tous les problèmes (trafic routier, etc.) : créée en 1970, la zone industrielle de Villers-la-Montagne est aujourd’hui en déshérence grave qui propose 33000 m2 disponibles. Elle présente également tous les atouts d’un développement durable : éloignée des centres urbains, deux énergies disponibles à travers l’Eolien et la Très Haute Tension; l’eau, le vent, le seul accès rail du plateau nord lorrain et l’autoroute.
Pour en savoir plus : http://www.apequa.org
bloggerslorrainsengages
29 mai, 2011 à 11:33
Merci pour ce commentaire détaillé. Vous avez tout-à-fait raison à propos de la zone de Villers-la-Montagne qui permettrait de satisfaire l’ensemble des parties prenantes.