Avec 366 exploitations répertoriées, l’agriculture biologique ne représente même pas 3 % de la ferme lorraine. Cela dit, il y a des signes encourageants qui ne trompent pas. Par exemple, le nombre d’exploitations converties vers ce type d’agriculture a progressé de 34 % en 2010, après déjà un dynamisme certain en 2009. 66 exploitations biologiques ont ainsi moins d’un an en Lorraine. Cette progression est supérieure à la moyenne française (environ 25 %), mais la Lorraine part de plus loin.
Par ailleurs, l’attrait des jeunes pour ce type de culture va de pair avec la volonté d’un retour à une agriculture plus saine. Mieux, beaucoup souhaitent s’inscrire dans une autre logique économique, plus respectueuse des hommes, moins concurrentielle et davantage porteuse de valeurs. Un retour aux fondamentaux en somme.
A noter enfin que ce sont les Vosges qui sont à la pointe de l’agriculture biologique lorraine avec 161 exploitations, soit 43 % de la production bio de notre belle province. Viennent ensuite la Moselle avec 107 exploitations, puis la Meurthe-et-Moselle (61) et la Meuse (48).
bloggerslorrainsengages
27 mars, 2012 à 22:13
L’agriculture biologique gagne du terrain en Lorraine. Elle concerne actuellement 3,5 % des exploitations, soit 423 agriculteurs. La « conversion » a progressé de 34 % en 2010 et de 13 % en 2011. Mais le passage du conventionnel au bio ne porte ses fruits qu’au bout de cinq à sept ans de travail.
L’une des principales difficultés de l’agriculture biologique est de créer des filières, si possible courtes. La coopérative lorraine Probiolor a réussi ce pari. Elle devrait d’ailleurs inaugurer d’ici l’été une usine de transformation de céréales unique dans le Grand Est. L’unité sera implantée à Château-Salins et devrait commencer à traiter 4 000 tonnes de céréales par an. Sa vitesse de croisière sera ensuite e 8 000 à 10 000 tonnes. Probiolor existe depuis 1991. Sa mission est de collecter les céréales lorraines, soit environ 4 500 tonnes par an. La moitié de ces céréales irrigue le marché de l’alimentation animale bio, mais était transformée ailleurs. Avec cette nouvelle entité, les coopérants transformeront eux-mêmes leurs céréales, ce qui permettra de sécuriser la filière et de trouver de nouveaux débouchés. Par ailleurs, en maîtrisant le processus du début à la fin, Probiolor pourra s’attaquer à ses concurrents étrangers, qui parfois ne sont pas très regardants sur la traçabilité de leurs productions.
(Source : RL du 19/03/2012).
bloggerslorrainsengages
25 mai, 2012 à 23:41
La filière de l’agriculture biologique rassemblait en 2011 423 exploitants en Lorraine. Les plus nombreux sont dans les Vosges. 15 nouveaux producteurs sont en cours d’installation. A l’image de l’agriculture traditionnelle (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/03/02/etat-de-l%E2%80%99agriculture-en-lorraine/), l’agriculture biologique est diversifiée, avec cependant une forte part de maraîchage qui compte spécialistes pour 133 hectares.
bloggerslorrainsengages
23 août, 2013 à 13:59
On recense 467 fermes biologiques en Lorraine. 132 sont situées en Moselle et 86 en Meurthe-et-Moselle. Au total, 3,7 % des exploitations lorraines sont engagées dans ce type d’agriculture. La dynamique de conversion et d’installation s’est poursuivie en 2012, avec une progression régionale de près de 10 % du nombre de fermes bio. Avec 16 % de conversion, la Meuse reste la plus dynamique en la matière.
En Lorraine, les principales productions biologiques concernent le lait (153 ateliers), la viande bovine (130 ateliers), le maraîchage (97 ateliers), les grandes cultures (73 ateliers), l’arboriculture (38) et les ovins (21). Le biologique a également gagné des productions plus marginales comme le bison (2) ou encore les escargots (1). Parmi les 42 fermes nouvellement engagées en Lorraine, 50 % sont des exploitations en petites productions végétales (maraîchage, arboriculture, plantes aromatiques). Ces résultats confirment la tendance, identifiée en 2011, d’une plus forte progression du nombre d’atelier de maraîchage et d’arboriculture en Lorraine par rapport au système de polyculture élevage.
Par ailleurs, 132 préparateurs ont été identifiés en 2012 en Lorraine comme ayant une activité biologique, soit 36 de plus qu’en 2011. 50,7 % d’entre eux travaillent en boulangerie-pâtisserie et 13 % dans la viande, le bétail ou les œufs.
Avec 219 hectares, la mirabelle bio représente 15 % des mirabelles de Lorraine. Un seul producteur exploite 40 % de ces vergers biologiques. La production moyenne est évaluée à 1 350 tonnes par an avec des rendements allant de 0 à 17 tonnes par hectare selon l’année. Avec 19 hectares, les pommiers bio représentent quant à eux 8 % de la surface de ces arbres fruitiers en Lorraine. La proportion est sensiblement la même pour les quetschiers bio (18 hectares soit 10 % de la surface). Enfin, les cerisiers, les poiriers et les coings bio occupent respectivement une surface de 8,3 hectares, 4 hectares et 3 hectares.
Groupe BLE Lorraine
17 août, 2015 à 22:07
Début 2015, 4,2 % des exploitations lorraines, soit 530 fermes, sont engagées en agriculture biologique. 38 nouvelles exploitations ont franchi le cap en 2014, ce qui correspond à une surface supplémentaire de 2 200 hectares. Au total, l’agriculture biologique représente 3,4 % de la Surface Agricole Utile (SAU) lorraine. Tous les départements lorrains sont concernés par cette dynamique. Sur les cinq premiers mois de l’année 2015, 46 nouvelles fermes lorraines se sont en effet converties à l’agriculture biologique.
En Meurthe-et-Moselle, 107 exploitations étaient engagées en agriculture biologique fin 2014. Cela représente une SAU de 6 613 hectares, soit 2,44 % de la SAU du département.
En Moselle, 143 exploitations étaient engagées en agriculture biologique fin 2014. Cela représente une SAU de 11 327 hectares, soit 3,58 % de la SAU du département.
Dans les Vosges, 201 exploitations étaient engagées en agriculture biologique fin 2014. Cela représente une SAU de 13 747 hectares, soit 6,2 % de la SAU du département.
En Meuse, 79 exploitations étaient engagées en agriculture biologique fin 2014. Cela représente une SAU de 6 772 hectares, soit 2,06 % de la SAU du département.