La tempête Lothar de 1999 avait mis à terre 90 % des grands arbres du parc de Brabois, des feuillis souvent centenaires. Il a alors fallu tout reconstruire. Couper, tronçonner et déblayer le bois mort. Après trois ans de nettoyage, la première phase de travaux a dernièrement pu commencer. Celle-ci vise à recréer tous les chemins, les contre-allées, restaurer les clairières et bien entendu replanter quantité d’arbres. Outre des essences classiques, présentes à l’origine dans ce grand parc de chasse à la française, les responsables ont introduit un arboretum de 9 hectares autour de l’Art Nouveau, avec des essences asiatiques, européennes et américaines qui ont inspiré les artistes de l’Ecole de Nancy. Ginkgo, prunus du Mont Fuji, érables et tulipiers de Virginie côtoient désormais hêtres et charmes. L’idée était de s’inspirer de l’histoire du parc, de le restaurer sans le dénaturer et de l’imaginer comme un écho au jardin botanique tout proche.
Le Parc de Brabois (Crédits photo : mairie de Villers-lès-Nancy)
Au terme de cette première phase de travaux d’un montant de 450 000 euros, tous les chemins seront praticables et une nouvelle entrée sera percée côté Villers, avenue Paul-Muller. Il restera alors à réhabiliter l’ancien château fermé depuis plus de 20 ans et aujourd’hui en très mauvais état. Si un escalier à vis en pierre du XVème siècle, une cheminée, quelques boiseries, ainsi que des fenêtres seront conservés, les bâtiments qui jouxtent l’édifice seront rasés. Le lieu aura vocation à accueillir des congrès et des séminaires pour les entreprises et les universités du plateau de Brabois.
Rappelons enfin que ce parc situé sur les communes de Villers-lès-Nancy et de Vandœuvre-lès-Nancy est le plus vaste de l’agglomération. Avec ses 55 hectares, il est ainsi deux fois plus grand que la Pépinière.
Encore trois ans de travaux et il sera comme neuf. Sa renaissance devrait revenir en tout à 740 000 euros.
F-R
1 mars, 2021 à 2:35
L’ancien parc-forêt avait tellement de charme. Cette photo d’une trouée débouchant sur la clairière ovale probablement, me donne du vague à l’âme. Âme en partie perdue de ce parc. Cette tempête, ces tempêtes de 1999 ont laissé autant de traces que le virus de la CoVID 19 va en laisser.