Le Groupe BLE Lorraine estime que le choix effectué par les responsables de Metz Métropole, à savoir le Mettis, n’est pas le bon et ne sert pas l’intérêt général.
En effet, la réalisation d’un tramway à Metz s’avérait sur le long terme un investissement nettement plus judicieux pour plusieurs raisons. D’une part, un tramway est moins large qu’un bus. Cette simple caractéristique technique aurait ainsi permis de faciliter, si ce n’est de régler, les problèmes de croisement de la rue du Juge Michel et du Moyen-Pont. Des économies auraient alors été réalisées dans les aménagements urbains et routiers. Ces dernières, couplées à une demande plus ferme et moins consensuelle de subventions de l’Etat français au titre des compensations aux restructurations militaires, auraient permis de financer tout ou partie du coût supplémentaire pour le déploiement d’un réseau de tramway dans la première ville de Lorraine. D’autre part, un tel moyen de transport est nettement plus écologique que les bus du Mettis qui fonctionneront au diesel. Il donne également une tout autre image de la ville en lui apportant un rayonnement supplémentaire et en renforçant son attractivité. De même, d’un point de vue esthétique et urbanistique, la technologie APS (Alimentation électrique Par le Sol des rames) qui a été éprouvée à Bordeaux, permet désormais d’intégrer un tramway à son environnement urbain, sans dénaturer son patrimoine artistique et historique. Enfin, le tramway bénéficie d’une meilleure perception sociale que le bus. En effet les études montrent que l’image véhiculée par ce mode de transport est largement positive dans l’esprit des habitants et des usagers. De la même manière, vous ne verrez jamais dans un bus un étudiant assis à côté d’une personne âgée, d’un ouvrier et d’un cadre. Dans un tram si, car la population perçoit le tram différemment. Pour toutes ces raisons, la réalisation d’un tramway à Metz résultait du simple bon sens.
L’argument du coût de la construction d’un tramway n’est par ailleurs guère recevable, pour les raisons invoquées plus haut. Dans tous les cas, le Groupe BLE Lorraine estime que dans l’intérêt général, il n’aurait pas été choquant d’exiger une contribution, même symbolique, de la part de la population.
Et dire qu’au début du siècle dernier, Metz disposait d’un formidable réseau de tramway. Les gens qui l’ont démantelé étaient tous sauf des visionnaires.
En conclusion, le choix du Mettis n’est pas le plus rationnel, car il ne prend pas en compte l’investissement sur le long terme, mais s’intègre uniquement dans une optique électorale de réélection de l’actuel maire de Metz, accessoirement vice-président et adjoint aux transports de la communauté d’agglomération. Ce dernier veut ainsi à tout prix que les travaux et les désagréments du nouveau réseau de transport en commun soient terminés avant les prochaines municipales pour être auréolé de sa mise en service. Mais ce n’est pas cela faire de la politique. La politique c’est au contraire choisir en fonction de l’intérêt général et en raisonnant toujours sur le long terme et non pas en fonction d’échéances à court terme qui n’engagent que des intérêts partisans, particuliers et personnels. Assurément, M. Gros n’a aucun courage politique et contribue par son action et ses choix à la dévalorisation constante de la fonction politique aux yeux des citoyens.
messin
17 juin, 2011 à 19:44
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2011/06/16/quand-mettis-franchira-le-moyen-pont
Oh mon dieu………pff lol XD
bloggerslorrainsengages
19 juin, 2011 à 15:58
Parmi les nombreux projets qui ont été présenté pour le passage du Mettis sur le Moyen-Pont et la rue de la Garde, certains affichaient la volonté de modifier le paysage. À l’unanimité, le jury a finalement choisi le projet le plus sobre et le plus respectueux du patrimoine existant. Le pont sera élargi mais restera identique visuellement. Quant à l’encorbellement de la rue de la Garde, il sera particulièrement discret.
Le tablier du Moyen-Pont sera élargi de 7,80 mètres pour accueillir les deux voies Mettis, une voie de circulation, deux bandes cyclables et deux trottoirs. Les pierres qui constituent actuellement les parements du pont seront extraites, restaurées et réutilisées pour reconstituer la façade à l’identique. Pour procéder à l’élargissement, d’énormes pieux de 13 mètres de profondeur seront plantés dans le sol, sous la Moselle.
Du côté de la rue de la Garde, des pieux seront aussi coulés pour consolider la structure et soutenir l’encorbellement large d’environ quatre mètres. Il permettra à la rue de la Garde d’accueillir les deux voies Mettis, deux voies de circulation, une piste cyclable et un trottoir.
La célèbre carte postale de Metz devrait donc rester intacte.
A noter enfin que les travaux devraient débuter au dernier trimestre 2011 pour s’achever un an plus tard. Cette portion du tracé du Mettis représente un coût proche de 5 millions d’euros.
bloggerslorrainsengages
30 juin, 2012 à 16:46
Un vrai tram aurait largement été préférable que le Mettis. Aussi bien Alstom (Citadis Compact) que CAF produisent des petits trams adaptés aux agglomérations moyennes comme Metz. Le Citadis Compact d’Alstom aurait été parfait : même taille que le Mettis, alimentation par le sol, coût très abordable. La plateforme du Mettis pourra néanmoins facilement être « tramisée » le moment venu. Elle le sera d’ailleurs tôt ou tard.
Balthar
1 juillet, 2012 à 22:04
C’est pas beau de reprendre les messages des autres qui provient d’autre site…..et qui ne sont pas totalement crédible (coût très abordable) !!
bloggerslorrainsengages
5 octobre, 2012 à 22:06
Le Mettis dispose d’une motorisation hybride. Un moteur diesel, situé à l’arrière du véhicule, est alimenté par du gasoil désulfuré. Il entraîne une génératrice qui produit de l’électricité, à la manière d’un groupe électrogène. Cette électricité nourrit le moteur électrique, qui se trouve au niveau du deuxième essieu, unique source de traction du Mettis. Le surplus alimente des batteries placées sur le toit. Celles-ci sont également alimentées par l’énergie récupérée au moment du freinage. Ces batteries sont sollicitées lors de chaque démarrage du véhicule, qui se fait par conséquent uniquement en mode électrique : sans bruit, sans odeur de gasoil et sans rejet de gaz d’échappement.
La porte d’entrée du Mettis est placée après le premier essieu. Il ne s’agit pas d’un simple choix esthétique. Cela permet de mieux gérer le flux des usagers aux heures de pointe. Dans un bus classique, l’essieu créé un goulot d’étranglement puisque le volume occupé par les roues rétrécit le couloir. Du coup, les gens entrent dans le bus et se retrouvent immédiatement coincés dans ce couloir. Dans le Mettis, les usagers entrant à l’avant se retrouvent sur une vaste plateforme qui dispose notamment de deux emplacements réservés aux fauteuils roulants.
La cabine de conduite du Mettis est entièrement fermée par une porte vitrée. Impossible donc de parler au conducteur et de lui acheter un billet. Pour cela, chaque station sera équipée d’un automate qui délivre des titres de transport. Cette cabine fermée est également un gage de sécurité pour le conducteur. Chaque véhicule est par ailleurs équipé de neuf caméras de vidéosurveillance qui permettent au conducteur de voir tout ce qui se passe dans la rame. En cas d’incident, celui-ci peut immédiatement lancer un enregistrement et alerter les forces de l’ordre. Chaque station sera aussi équipée de caméras, afin de prévenir les dégradations et de servir d’outils de régulation du réseau.
bloggerslorrainsengages
17 février, 2013 à 23:05
Metz pourrait profiter des infrastructures ferroviaires existantes pour créer des liaisons inter-quartiers. Un tel projet de tram-train concernerait un maximum de quartiers : le Sablon, Magny, Chambière, Metz-Nord, Devant-les-Ponts et Metz-Centre. Le tout avec un minimum de travaux.
bloggerslorrainsengages
6 mars, 2013 à 23:46
Contrairement au maire de Metz, Dominique Gros, le député-maire de Luxembourg-Ville, Xavier Bettel, n’a pas hésité à privilégier l’intérêt collectif en engageant le projet Luxtram. Trois ans de travaux et 315 millions d’euros qui risquent de lui coûter sa réélection en 2017, mais nécessaires à la ville selon lui.
Balthar
7 mars, 2013 à 8:56
Ce que vous ne dites pas c’est que ce projet de Tram au Lux, cela fait près de 10 ans que ça traîne et c’est pas pour avant 2018,d’ici là les chiffres vont encore bien gonflés !
Groupe BLE Lorraine
12 août, 2015 à 22:00
Annoncée au départ à 25 000 voyageurs par jour, la fréquentation du Mettis avoisine aujourd’hui 32 000 passagers par jour. L’ensemble du réseau Le Met’ comptabilise quant à environ 76 000 voyageurs quotidiens.
Si le montant du billet à l’unité reste élevé (1,70 euros), une série de tarifs préférentiels et d’abonnements permettent de se déplacer à des prix inférieurs. Cette politique tarifaire s’est répercutée sur les coûts de fonctionnement du Mettis. Commandés à l’industriel belge Van Hool qui les a conçus, les bus n’ont connu aucune avarie majeure jusqu’à présent. Mettis est animé par un système hybride électrique-thermique qui lui permet de rouler silencieusement. Son moteur qui tourne au diesel recharge un moteur électrique. Les stations sont déjà équipées de plots de recharge qui serviront à l’avenir au rechargement du Mettis lors de ses arrêts. Il pourra alors économiser une bonne partie de sa consommation, à savoir 54 litres aux 100 km.
Au total, le Mettis a coûté près de 250 millions d’euros à la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole. Le projet a fait exploser l’endettement de la collectivité, organisatrice du réseau. Le déficit d’exploitation du Mettis, estimé à 8 millions d’euros, a entraîné une hausse du versement transport, afin de combler partiellement les pertes d’exploitation. Après un an de fonctionnement, près de sept millions d’euros de subvention d’équilibre ont dû être prélevés sur le budget général de Metz Métropole pour ramener le Mettis à l’équilibre, alors que la compensation financière intercommunale pour accompagner la mise en service des bus devait se limiter initialement à quatre millions d’euros. A noter enfin qu’un kilomètre de voie Mettis a représenté une dépense de treize millions d’euros.