La recherche, qu’elle soit fondamentale ou clinique, c’est-à-dire directement applicable à des malades, constitue l’un des axes majeurs de l’activité du Centre de cancérologie Alexis Vautrin (CAV) de Nancy. En effet, les équipes de cette plateforme de génétique moléculaire travaillent inlassablement sur des programmes innovants.
A ces deux axes s’en ajoute un troisième, la recherche translationnelle, activité qui se développe fortement à Nancy grâce à l’impulsion du Plan Cancer lancé en 2003. Cette dernière vise à tirer profit des acquis de la recherche fondamentale pour les appliquer en situation clinique et, à l’inverse, à renvoyer vers le monde fondamental des questions issues de la situation clinique. Concrètement, les équipes du CAV planchent par exemple sur les tumeurs digestives, le cancer du sein et des tumeurs ORL.
La recherche fondamentale menée au CAV se concentre sur les techniques du futur, et particulièrement sur les nanotechnologies, piste vraiment novatrice au service de la lutte contre le cancer. Pour faire simple, il s’agit d’injecter dans l’organisme un principe actif enfermé dans des nanoparticules ciblant les tumeurs. Ce principe est ensuite activé par la lumière ou l’irradiation. Les nanoparticules injectées doivent être sélectives et se concentrer sur la tumeur. C’est un peu près la même stratégie utilisée que pour la thérapie ciblée. Pour la partie diagnostic, les recherches portent principalement sur le repérage des ganglions sentinelles dans le cancer du sein. La nanoparticule est alors chargée de produit fluorescent.
470 patients bénéficient de traitements innovants, de nouvelles techniques d’exploration et d’un suivi démultiplié. L’objectif du centre est de faire participer 15 % des patients de Lorraine, dans un esprit d’équité géographique, tout en visant l’intérêt collectif.
bloggerslorrainsengages
28 juillet, 2013 à 14:23
A l’aube du troisième Plan Cancer, le Centre Alexis Vautrin change de nom et devient l’Institut de Cancérologie de Lorraine (ICL), afin d’être mieux identifié pour répondre aux enjeux futurs dans le domaine de la recherche, de l’enseignement et des soins en cancérologie. Créé en 1924 par le Professeur Alexis Vautrin, le Centre de lutte contre le cancer de Lorraine relève les défis de la cancérologie avec un souci constant d’innovation thérapeutique et de qualité de prise en charge des patients.
Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Public (ESPIC) et membre d’UNICANCER (groupe hospitalier regroupant les 18 centres de lutte contre le cancer en France), l’ICL assure des missions de prévention, de dépistage, de traitement, de recherche et d’enseignement en cancérologie. Il compte plus de 700 salariés et prend en charge 3 300 nouveaux patients par an. Il dispose de 151 lits d’hospitalisation, de 29 places d’hospitalisation de jour et d’un plateau technique de haute spécificité en chirurgie et en radiothérapie. Il est habilité à recevoir des dons et des legs pour financer ses projets de recherche ou l’aide aux patients.