Treize ans que ça dure. Treize longues années au bout desquelles les sinistrés du bassin de Landres n’ont toujours pas été indemnisés, suite aux affaissements miniers (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/08/04/aucune-solidarite-lorraine-pour-les-victimes-des-degats-miniers/). Et les familles touchées vont devoir encore patienter. Mais pourquoi est-ce si long ? Plusieurs explications peuvent être avancées.
Les sinistrés cherchaient au départ un compromis avec le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO), organe étatique en charge des indemnisations. Mais ils n’obtinrent jamais la moindre réponse. Ils sont ensuite devenus tributaires d’une loi injuste votée en 2003 qui a imposé la date butoir du 1er septembre 1998. Seuls les sinistres survenus après cette date sont indemnisables.
Encore aujourd’hui, certaines associations courageuses se battent dans les anciens bassins miniers pour que les habitants sinistrés avant cette date soient indemnisés. Mais le FGAO ne veut toujours rien reconnaître. C’est pour cette raison que le processus d’indemnisation est aussi long.
Dans ce genre d’affaire, l’adversaire des sinistrés entend épuiser toutes les solutions juridiques et compte sur la lassitude des sinistrés pour qu’ils lâchent l’affaire.
Est-ce un tel comportement que nous devons attendre de l’Etat français censé être au chevet et à l’écoute des citoyens ?
Le Groupe BLE Lorraine apporte par conséquent son soutien à tous les sinistrés miniers lorrains.
bloggerslorrainsengages
5 septembre, 2012 à 19:28
Selon l’expert en bâti, il manque encore aujourd’hui près de 1,5 millions d’euros pour les 41 sinistrés de la cité Curiel à Moyeuvre-Grande, expropriés en 1998 de leur maison en raison des risques d’affaissements miniers. Le quartier a depuis été rasé. Le différentiel est réclamé à la société d’exploitation des galeries Lormines, ainsi qu’à une ribambelle de boîtes d’assurances qui ne veulent bien entendu pas débloquer l’argent.
Rappelons que les sinistrés lorrains ont dû quitter leur maison, tout perdre pour ne récupérer qu’une partie insuffisante de la valeur de leurs biens, car des effondrements de galeries souterraines ont provoqué des affaissements juste devant leur pas-de-porte.
Joelle PIRIH
2 mars, 2019 à 16:17
Scandaleux d’avoir exploité sous des zones habitées.
Encore plus scandaleux de ne rien réparer , comme à Rosbruck, 80 maisons détruites, autant relevées ,les autres toujours fissurées, en pente (voir 50 cm), 80 familles au tribunal depuis 2006, zone rouge inondation pour un lotissement, remontée d’eau qui impactera encore nos maisons et le pire des centaines de vies brisées.A voir notre site clcv-rosbruck-info.fr