Le Groupe BLE est favorable à la création d’un Grand Metz (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/02/20/pour-la-creation-dun-grand-metz/), afin de renouer avec une tradition qui remonte à plus de 2 000 ans.
Sous l’Empire romain, Divodurum, qui est devenu Mettis puis Metensis et enfin Metz, était le chef-lieu de la tribu celte des Médiomatriques, une des 27 nations qui, avec les Leuques notamment (voir : http://www.obiwi.fr/voyage-decouvertes/escapades/80111-nasium-la-cite-enfouie-des-leuques?v=352f21f483b5c7c9f288be3387bd9b57), composaient la Gaule. Ce territoire, devenu après la chute de Rome et les invasions barbares le Diocèse de Metz, fut celui que l’organisation ecclésiastique conserva presque intact jusqu’à la révolution française. Autrement dit, il ne bougea pas pendant 15 siècles. Il comprenait plusieurs « districts », connus alors sous le nom de Pagi (pays), dont le Pagus Metensis, traversé par la Moselle, était bâti autour de Metz.
Ce « Pays Messin » fut celui sur lequel la cité de Metz exerça son autorité, notamment durant la République messine (XIIIème – XVIème siècle). Construit sur le modèle vénitien, c’était alors le seul Etat urbain au Nord des Alpes. Il correspondait plus ou moins à l’actuel arrondissement de Metz-Campagne et allait du Nord au Sud d’Hagondange à Cheminot, et d’Ouest à l’Est de Gravelotte à Servigny-lès-Raville.
L’annexion de 1870-1918 modifia profondément les limites spatiales de Metz. Le Kaiser Guillaume II déclassa ainsi l’enceinte médiévale et autorisa son démantèlement en 1898. L’espace libéré permit la construction de la Neue Stadt (Nouvelle Ville). La même année, l’incorporation des communes suburbaines de Devant-les-Ponts et de Plantières-Queuleu en 1908, ainsi que du Sablon en 1914, était amorcée, ce qui accrut considérablement l’espace disponible au-delà des anciens terrains militaires. La Grande Guerre stoppa cependant les travaux de la Neue Stadt et empêcha le rattachement d’autres communes comme Montigny, qui était prévu en 1916.
Lorsque la ville fut annexée au IIIème Reich le 18 juin 1940, les Allemands relancèrent le projet inachevé de 1914 en fusionnant les communes périphériques et la ville-centre, afin de former une « Gross-Stadt Metz ». Montigny, Longeville, le Ban-Saint-Martin, Saint-Julien et Vallières furent ainsi rattachés à Metz en septembre 1940, Borny, La Maxe, Magny, Moulins, Plappeville, Sainte-Ruffine, Scy et Woippy en mars 1941, Châtel-Saint-Germain, Lessy, Rozérieulles, Marly et Augny, partiellement, entre le 4 novembre 1943 et le mois d’avril 1944.
Le « Gross-Metz » fut enfin supprimé au retour de la Moselle dans le giron français.
messin
27 mars, 2011 à 17:37
Je risque de me faire pas que des amis,mais je trouve qu’on devrais intégrer La Maxe comme quartier nord de Metz pour pouvoir recentrer l’hypercentre par rapport au reste de la ville,et cela créerais une continuité avec Maiziére les Metz !
Ensuite ce quartier pourrait faire éco au quartier de Magny au niveau urbanistique puisque c’est aussi un village !??