Le rapport de l’Observatoire du Dialogue et de l’Etat Social de la France (ODIS) place la Lorraine en queue des provinces où il fait bon travailler, étudier et vivre, loin derrières l’Ile-de-France, les Pays de la Loire, la Bretagne, l’Alsace et Midi-Pyrénées, qui caracolent en tête du classement.
Pour établir ce palmarès subjectif, cette étude se base, entre autres, sur des critères objectifs comme la part de bacheliers dans une tranche d’âge, le nombre de créations d’entreprises, les brevets déposés, la quantité de contribuables payant l’ISF, le revenu des ménages, le taux de chômage ou encore le PIB par habitant.
Malgré sa place, la Lorraine dispose de plusieurs atouts. Tout d’abord un réseau de villes complémentaires dans lequel Epinal, Nancy, Metz et Thionville, fédérées par le Sillon Lorrain, offrent un potentiel susceptible de rivaliser avec celui des Pays de la Loire, à savoir : Nantes, Angers, Le Mans, Cholet et La Roche-sur-Yon. Le niveau universitaire est par ailleurs au moins identique sinon supérieur à celui des régions de l’Ouest. Quant aux taux de réussite au baccalauréat, il était de 85,5 % en 2010 pour l’Académie Nancy-Metz, contre une performance moyenne établit à 85,4 % en France, et n’a rien à envier à ceux des territoires classés en tête.