En 2009, les Lorrains ont dépensé 16,9 milliards d’euros pour se nourrir, se vêtir, se distraire se cultiver, équiper leur maison ou encore se déplacer. Ces dépenses ont été réalisées à 90 % en Lorraine. Si bien que l’évasion commerciale hors Lorraine, services non compris, s’élève seulement à 9 % de la dépense commerciale totale, soit environ 1,5 milliards d’euros. Celle-ci s’effectue principalement vers l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique.
Nancy et Metz sont bien entendus les deux pôles commerciaux lorrains les plus attractifs. Metz capte 6 % de la dépense en Lorraine, Nancy 5 %. Ils sont immédiatement suivis par le pôle Thionville-Terville, très dynamique avec les zones du Linkling qui raflent 4,7 % du marché.
Par ailleurs, de nombreuses villes moyennes s’en sortent plutôt bien et font preuve d’une belle vitalité commerciale à l’image d’Epinal, Saint-Dié-des-Vosges, Verdun, Forbach (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/06/22/forbach-amorce-son-renouveau/), Sarreguemines et Sarrebourg. La Lorraine présente une configuration vraiment atypique, dans la mesure où c’est assez rare d’avoir autant de villes offrant un tel niveau commercial. Mais, si les bassins de Delme, Château-Salins, Dieuze ou Vic-sur-Seille restent très orientés vers Nancy et Lunéville, nous pouvons noter la fragilité des secteurs de Bitche, Château-Salins et Bouzonville en la matière.
La situation du Pays-Haut et de Briey a quant à elle évolué favorablement en moins de dix ans. Ainsi, selon une étude commandée en 2001 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Meurthe-et-Moselle, le secteur affichait 165 000 mètres carrés de surface de vente de plus de 300 mètres carrés. Il y en a aujourd’hui 206 000. C’est dire. Le projet Pôle Europe de Mont-Saint-Martin, qui n’existait pas à l’époque, y est pour beaucoup avec un très grand magasin Auchan de 14 000 mètres carrés très attractif. Un tel équipement, qui a cela dit encore beaucoup de mètres carrés disponibles, a été déterminant pour capter et fixer la clientèle, et donc contenir l’évasion alimentaire. L’étude a cependant révélé une faiblesse du secteur en matière d’équipements de la personne et de la maison. Cette information devra bien entendu être prise en compte au moment de décider de l’évolution et de l’orientation des futures zones.
Rappelons enfin que c’est la première fois qu’une telle étude sondant les habitudes d’achats des ménages sur 32 familles de produits est menée à l’échelle de toute une province française. Elle constitue une analyse précieuse de l’attractivité commerciale des territoires ainsi qu’un outil permettant de travailler plus finement sur la stratégie commerciale des zones.
bloggerslorrainsengages
3 mars, 2011 à 15:59
Le départ de la FNAC du Centre Saint-Jacques de Metz pour les Galeries Lafayette pourrait peut-être être compensé par des enseignes comme Apple store ou Monoprix qui cherchent des endroits stratégiques.
bloggerslorrainsengages
3 mars, 2011 à 15:59
La balance commerciale de l’agglomération messine est positive de 277 millions d’euros. Si 220 millions ont été dépensés en 2010 ailleurs par les habitants de l’agglomération, 497 millions ont en effet été dépensés sur place par des entrants, dont 26 millions par des visiteurs de Pompidou venus d’ailleurs.
bloggerslorrainsengages
23 mars, 2011 à 14:10
Les recettes fiscales des nouveaux centres commerciaux pourraient être affectées à certains vieux centres-villes afin de les rendre plus attractifs.
bloggerslorrainsengages
11 mai, 2011 à 19:08
Avec 750 enseignes d’une grande diversité, l’hyper-centre messin attire autant par la richesse de son patrimoine historique que par la présence de nombreuses boutiques, dont certaines s’inscrivent dans une tendance déco, design et artistique. D’ailleurs, l’arrivée de certaines de ces boutiques ne fait que dans des villes tendances comme Bilbao. Le renforcement de l’activité haut de gamme confère une meilleure lisibilité à l’offre et impacte l’ensemble des commerces. Cela contribue en effet au rayonnement et à l’image de la ville, ainsi qu’à attirer une clientèle lointaine.
bloggerslorrainsengages
16 mai, 2011 à 19:02
Selon l’INSEE de Lorraine, les sites d’activités du Grand-Nancy, de Metz-Métropole et de Lorraine-Nord resteraient attractifs malgré les chocs de la crise économique et sociale. Implantés dans les années 1970, ces sites d’activités emploient aujourd’hui plus de 70 000 personnes et soutiennent le dynamisme des entreprises qu’ils hébergent, par des effets de réseau et de concentration. De même, en dépit d’un contexte économique difficile en Lorraine, de nombreux projets de développement des sites d’activités sont en cours, avec par exemple le projet Waves Grand-Sud sur la mégazone commerciale Actisud près de Metz avec 400 emplois prévus pour 2013, les zones d’activités virtuelles dans les Vosges, ou encore projet de plateforme logistique et industrielle trimodale sur le port de Thionville-Illange-Uckange.
Groupe BLE Lorraine
11 mai, 2015 à 22:46
28,4 % de la dépense commerciale des ménages lorrains est réalisée dans les agglomérations de Metz et de Nancy. Le département de la Moselle concentre par ailleurs à lui seul 44,4 % des dépenses commerciales de ces mêmes ménages.