Pour 2011, le Centre Pompidou-Metz (CPM), qui devrait bientôt franchir le cap des 600 000 visiteurs, fait le pari d’inviter des artistes du XXIème siècle, à savoir Daniel Buren et les frères Bouroullec. Le premier, qui n’a franchement plus grand-chose à prouver après avoir réalisé dans la cour d’honneur du Palais Royal à Paris une œuvre communément aujourd’hui appelée « Les colonnes de Buren », investira l’intégralité de la galerie 3 du centre d’art contemporain à partir du 16 mai 2011, en proposant un travail in situ dans l’espace du musée. Il s’agira en réalité de la fin d’un triptyque initié avec les 5 610 flammes rue Serpenoise et la performance présentée à l’Opéra-Théâtre en septembre 2009. Si Buren garde pour le moment le secret sur sa future réalisation, il est bien possible que le public reconnaisse sa signature le moment venu, avec ses bandes verticales de 8,7 cm de largeur si caractéristiques.
Bien que plus jeunes, les frères Bouroullec sont déjà reconnus dans le monde du design. Ils prendront la relève de Buren à partir du 15 octobre et disposeront de plus de 1 000 mètres carrés pour déployer leur univers avec des réalisations des dix dernières années.
Enfin, si le projet de Buren s’inscrit encore dans le cadre de l’exposition « Chefs-d’œuvre ? », le travail des frères Bouroullec entrera en résonnance avec une nouvelle exposition thématique installée à partir du 10 septembre dans la Grande Nef et la galerie I. Intitulée « Erre », cette dernière aura pour point de départ le motif du labyrinthe pour aborder les questions de l’errance, de la perte, de la déambulation et leurs modalités de représentation dans l’art contemporain. Le CPM proposera ainsi non pas un labyrinthe (malheureusement), mais une expérience physique ou mentale…
bloggerslorrainsengages
8 mai, 2011 à 11:48
L’artiste français Daniel Buren, avant tout connu pour ses colonnes rayées dans la cour d’honneur du Palais-Royal à Paris, investi la galerie 3 du Centre Pompidou-Metz du dimanche 8 mai au 9 septembre 2011 avec son exposition intitulée « Echos, travaux in situ ».
La première partie de cette exposition baptisée « La Ville empruntée, multipliée et fragmentée : travail in situ », propose un jeu de miroirs. Pour l’artiste, « les miroirs permettent de voir d’autres choses que ce qu’ils laissent apparaître. L’image la plus intéressante du miroir, c’est le rétroviseur qui permet de voir en face et derrière, comme une sorte de troisième œil ». C’est pourquoi Buren a installé des miroirs sur les parois et un « mur » de miroirs en milieu de galerie.
La seconde œuvre de l’exposition, nommée « Les cabanes éclatées, imbriquées, travail in situ », présente des cabanes qui s’imbriquent les unes dans les autres. L’artiste a par ailleurs choisi cinq formes, un triangle, un rond, un carré, un losange et encore un carré de couleurs assez basiques qui interfèrent entre elles.
bloggerslorrainsengages
13 septembre, 2011 à 22:40
La nouvelle exposition enchanteresse du Centre Pompidou-Metz, Erre, variations labyrinthiques, présente 200 œuvres de 70 artistes différents allant des années 1950 à nos jours. Les visiteurs peuvent par exemple découvrir dans la Grande Nef Network of stoppages (1914) de Marcel Duchamp, un prêt exceptionnel du MOMA de New York.
La question du labyrinthe traduit toute la complexité de notre monde, dans lequel il faut peut-être accepter de se perdre pour mieux se retrouver. L’exposition part sur les idées de la perte, de l’errance, de l’énigme et du vertige qu’inspire le thème du labyrinthe. D’où ce titre volontairement mystérieux, « Erre », un palindrome qui se lit aussi bien de gauche à droite et de droite à gauche. Aller et venir, tel semble, en effet, le destin du visiteur, comme le fut celui du Minotaure.
Une alchimie réussie entre le corps et l’esprit visible du 12 septembre 2011 au 5 mars 2012 dans la Grande Nef et la galerie 1.
bloggerslorrainsengages
7 octobre, 2011 à 22:25
La galerie 3 du Centre Pompidou-Metz, accueille 15 ans de création des frères Bouroullec du 7 octobre 2011 au 30 juillet 2012. Canapés, chaises, tables, vaisselle, paravents et lampes sont au programme.
bloggerslorrainsengages
11 novembre, 2011 à 14:50
Le Centre Pompidou-Metz proposera en 2012 quatre expositions, dont 1917, exposition-événement qui présentera du 26 mai au 24 septembre le rideau de scène du ballet Parade, œuvre monumentale de Pablo Picasso qui n’a pas été montrée en France depuis plus de 20 ans. Installée dans la Galerie 1 et la Grande Nef, cette exposition questionnera la création artistique en temps de guerre, à l’échelle d’une année au cours de laquelle le monde s’est enlisé dans un conflit dévastateur. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les œuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, le public découvrira la production de ces soldats qui ont éprouvé le besoin de réagir aux épreuves de la guerre par une activité de création, avec par exemple « l’art des tranchées ».
Du 9 septembre 2012 au 9 janvier 2013, une rétrospective sans précédent en Europe consacrée à l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-2007) sera présentée dans les Galeries 2 et 3. Articulée autour d’un vaste corpus de dessins muraux, l’exposition dévoilera la collection personnelle de l’artiste aux côtés de structures, dessins sur papier, photographies, livres d’artiste et œuvres graphiques. Enfin, deux expositions resteront à l’affiche, à savoir Erre, Variations labyrinthiques, jusqu’au 5 mars 2012 et Ronan & Erwan Bouroullec, Bivouac, jusqu’au 30 juillet 2012.
bloggerslorrainsengages
22 janvier, 2012 à 22:43
« Echos, travail in-situ » de Daniel Buren que les visiteurs du Centre Pompidou-Metz (CPM) ont pu découvrir de mai à septembre 2011 dans la troisième galerie du centre d’art contemporain a donné naissance à « Echos : vue plongeante », qui sera présenté jusqu’au 5 mars 2012. Il s’agit en fait d’une réutilisation d’une partie des miroirs qui habillaient les parois intérieures de la galerie dans le premier projet pour en faire un toit extérieur de la galerie numéro un. Et du même coup un reflet quasi magique de la charpente du CPM. Visuellement, la charpente réelle et son reflet se rejoignent en une ligne d’horizon comme le faisaient la ville et son image dans la création du printemps. L’évidence de la réutilisation est telle qu’on aurait pu imaginer cette vue plongeante comme une caractéristique durable et historique du centre. Malheureusement, cela ne sera pas le cas.