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INSEE à Metz : STOP AUX CONNERIES !

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Le président de la République française a promis de délocaliser 750 emplois issus de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) et des services statistiques ministériels à Metz (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/transfert-de-linsee-a-metz/), afin de « compenser » les iniques et odieuses restructurations militaires (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/restructurations-militaires-en-lorraine-une-nouvelle-saignee/). Alors que le calendrier initial de déploiement prévu par le rapport « Cotis-Duport » du 2 décembre 2008 prévoyait l’installation de 15 postes dès 2010 et trois vagues successives de 270 personnes en 2011, puis 170 les deux années suivantes, soit 625 emplois en 2013, le rythme des affectations pourrait être considérablement réduit faute de locaux, définitifs ou transitoires, disponibles à brève échéance. Si bien qu’il n’y aurait plus que 93 postes délocalisés en 2011, 179 en 2012 et 169 en 2013, soit un total de 435 emplois en 2013 au lieu de 750 puis de 625. Cela signifie quoi ? Qu’au final on aura peanuts et qu’on se sera fait une nouvelle fois bien entuber. Car l’écart entre les annonces politiques et la mise en oeuvre par l’administration est abyssal. 

Pourtant, les quelques réticences qui peuvent bel et bien exister n’ont que très peu de fondements tangibles. La mairie de Metz propose en effet des locaux neufs, de grandes surfaces et capables d’accueillir non pas 435 mais bien 625 agents. L’administration refuse. Or, à en croire le rapport cité plus haut, la différence entre 625 et 435 viendrait principalement d’un manque d’espace au sein de l’ancienne gare de Metz, qui abrite la direction régionale de la SNCF. Pourquoi l’administration ne retient-elle pas le projet de la ville de Metz qui vise à contruire un nouveau bâtiment entre la gare et le Centre Pompidou ? Ce bâtiment permettrait d’ailleurs l’installation du fameux centre de recherche de la statistique publique. Les coûts liés à la construction d’un édifice neuf seraient de même 25% moins élevés que la rénovation du site SNCF. Les tergiversations de l’INSEE n’ont donc pour but que de retarder, voire d’annuler, le projet d’installation de ces services à Metz. Il est temps de se réveiller pour contre-attaquer.   

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9 Commentaires

  1. lucio

    28 octobre, 2010 à 21:35

    Si Sarko est défait en 2012, la gauche ne tiendra aucun des engagements du gouvernement actuel, lequel joue la montre pour réduire considérablement les emplois publisc promis ( dont ceux de l’INSEE). Dans les deux cas, on l’a dans l’os… Sans compter le beau projet de l’école vétérinaire qui n’est plus qu’un souvenir…
    Metz va devenir un No Man’s Land… Et je ne parle pas des transferts actuels et futurs dans le domaine de la santé et concernant l’Université de Metz vers Nancy…
    Décidément, on paye très cher le passage de la mairie à gauche. C’est sans doutes très injuste pour D Gros, mais c’est une réalité…

  2. Messin

    28 octobre, 2010 à 22:44

    Oui l’INSEE ce fout de nous sa c’est pas nouveau malheureusement;mais ils n’ont jamais refusés au contraire de se voir dans un batiment neuf a l’amphithéatre !!!!

  3. bloggerslorrainsengages

    28 octobre, 2010 à 23:27

    C’est vrai qu’on ne saura malheureusement jamais si l’aura de Rausch, bien que déclinante, aurait pu empêcher ce massacre économique. Mais bon, connaissant un peu le caractère de l’individu, il aurait certainement gueuler un grand coup et pas laisser les choses se passer comme une lettre à la poste. C’est vrai que c’était la première fois dans l’histoire de Metz que la ville tombait sous l’escarcelle socialiste et c’est arrivé au plus mauvais moment. Il est clair que Sarkosy and co ont profité de cet « évènement » et du manque de charisme de Gros pour remettre Metz à sa place …

  4. CrapaudVert57

    29 octobre, 2010 à 2:32

    Bonsoir,

    Dans le contexte actuel de réorganisation RGPP, compter sur les emplois de l’Etat ou de ses établissements publics dans un contrat de restructuration, c’est de toute façon un peu faisandé (et au moins instable) pour un des signataires dès le départ. Tirer le meilleur parti de la restructuration pour se donner des cartes appréciables du coté de l’économie de marché parait donc plutôt intéressant (la maîtrise directe du foncier, en particulier).

    Toujours en application de la RGPP, et cette fois en application de la règle du non remplacement à 50%, toutes les villes administratives (certes à petit feu) sont également concernées. Annuellement, les chiffres sont évidemment plus petits, mais les conséquences économiques locales existent aussi.

    Bien cordialement.

  5. Messin

    29 octobre, 2010 à 15:29

    Lucio ne mélangé pas tout,les transferts bien au contraire « normalement » se feront de Nancy VERS Epinal et Metz au niveau médical,et de toute façon il y a un phénomène « nouveau » en quelque sorte,au niveau des grandes écoles a Metz et en gros pour l’université de Metz qui au fil des années se crée une image de « grande marque » (sans rentrer dans ce clivage stupide Metz contre Nancy) alors que Nancy c’est l’inverse sauf pour le médical ou sont image de « marque » se détériore !!!

  6. serguei

    30 octobre, 2010 à 12:24

    une question toute bête…

    pourquoi ne pas réutiliser les locaux de « l’ancien » hôpital Bon Secours qui va être transféré au niveau du Château de Mercy ?

    une remise en état par des entreprises locales (donc un peu d’emploi) permettrait d’accueillir à terme l’INSEE.

  7. bloggerslorrainsengages

    30 octobre, 2010 à 17:07

    C’est en effet une question pertinente : mais à l’heure actuelle, la mairie de Metz a t-elle communiqué sur un éventuel projet urbanistique pour ce quartier ?

    sachant que, pour une éventuelle mise à disposition « immédiate » pour l’INSEE, la réhabilitation de l’hôpital Bonsecours demandera le retraitement de toutes le salles et autres équipements d’intervention (transfert en plusieurs parties pour ne pas arrêter un service ou plusieurs services comme cela pour x jours), une éventuelle opération de dépollution de tout ou partie du site (déchets médicaux, produits chimiques et autres) et une conservation des bâtiments à caractère historique (à l’opposé de l’entrée principale, vers Georges De La Tour)

    tout cela pour combien de temps et combien d’argent ?

    si quelqu’un a des précisions, qu’il n’hésite pas à nous en faire part

  8. Camille

    19 novembre, 2010 à 4:33

    Le transfert de l’INSEE à Metz a surtout du mal à se faire parce que ceux-ci ne veulent pas venir à Metz tout simplement. Ils vivent la délocalisation comme un moyen de pression pour les faire taire. Depuis l’arrivé de Sarkozy au gouvernement, il fait sans cesse pression sur eux pour modifier les analyses d’étude ou encore ne pas prendre en compte des facteurs déterminants dans certaines études pour biaiser les résultats. A voir le livre « le grand trucage » du collectif de chercheur de l’INSEE restant anonyme « Lorraine Data ».

    Quant à ceux qui nous parle de Metz comme un no man’s land, il faudrait tout simplement ouvrir les yeux. Et ce n’est certainement pas le passage de Metz à gauche qui fait de Metz une ville avec une université qui ne vaut rien, c’est plutôt le passage de Metz à l’Allemagne car c’est durant cette période que les universités se sont développées et concernant la Lorraine tout a été fait à Nancy qui elle était resté française.

  9. Messin

    19 novembre, 2010 à 18:03

    Camille c’est bien beau dans la forme mais dans le fond…….tu melange tout et…..n’importe quoi c’est fou lol
    Allez eteint tf1 et oussttt au lit !!!!

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