Bien que les années 1980 aient sonné le glas de l’activité sidérurgique à Rombas, la ville a refusé de sombrer dans l’oubli et de devenir une cité morte. Pour cela, cette commune, d’une superficie de 1 196 hectares et peuplée de plus de 10 000 habitants, a misé sur l’équipement, le scolaire, la mise en valeur de son patrimoine et sur la culture, afin de se forger une nouvelle identité. Une seconde jeunesse en quelque sorte, entre traditions et modernité.
Il faut dire que l’annexion au Reich en 1871 a laissé de superbes témoignages dans la ville mosellane. A partir de 1890, l’activité sidérurgique florissante a attiré une communauté allemande protestante de plus en plus importante. Ceci posa donc rapidement la question de la construction d’un lieu de culte digne de ce nom. C’est alors que le temple d’inspiration néogothique fut élevé en 1900 au centre du nouveau quartier des directeurs, le long de l’usine. Ses magnifiques vitraux représentent la nativité et l’adoration des mages. De même, l’actuelle médiathèque de Rombas, qui compte plus de 2 000 inscrits, était à l’origine une école protestante construite en 1894. Cet espace culturel abrite depuis 1989 plus de 50 000 ouvrages et plus de 6 000 documents audiovisuels. La pharmacie de la rue de Metz, qui semble sortie tout droit d’un conte d’Halloween, ne peut pas passer inaperçue avec ses briques rouges et sa taille imposante. Elle n’a pas changé depuis sa construction en 1901. Ainsi, de la porte d’entrée ornée de vitraux aux étagères en bois qui montent jusqu’au plafond, tout est magnifiquement resté à sa place.
Mais cette volonté de changement, manifestée par une ville qui se veut désormais résolument jeune, verte et dynamique, prend tout son sens dans le fond Saint-Martin, situé près de la forêt. Ce véritable poumon vert qui s’étend sur 25 hectares comprend un stade de football, deux terrains de tennis, de nombreux jeux pour enfants, une buvette, une piste de danse, un plan d’eau, ainsi qu’un parc animalier. Le visiteur pourra également y trouver un parcours ornithologique, un sentier de découvertes forestières balisé et des circuits de VTT. C’est en outre dans la forêt que se situe la tour de Drince, qui, du haut de ses 25 mètres, sert d’observatoire au Club Vosgien. Ce n’est donc pas un hasard, si au milieu de ce flot de verdure, Rombas possède 4 fleurs au concours des villes et des villages fleuris, ce qui est assez exceptionnel pour une cité de cette taille.
Notons enfin que la municipalité a engagé depuis juillet 2009 des travaux de réhabilitation du foyer social, dont les locaux seront agrandis afin de pouvoir accueillir les différentes associations de la ville ainsi que la cantine pour les séniors et les juniors. Une maison du lien social, qui servira de relais au foyer social, est également en cours de construction, dans la mesure où, malgré les travaux d’agrandissement, les locaux de ce dernier seront encore insuffisamment grands pour abriter le périscolaire et le centre aéré.
bloggerslorrainsengages
4 mai, 2011 à 13:36
Le nouveau foyer social l’Agora situé à Rombas, en Moselle, a dernièrement été inauguré. La structure, à la fois esthétique et fonctionnelle, a représenté un investissement de 2,342 millions d’euros.
Groupe BLE Lorraine
16 septembre, 2015 à 22:11
Beaucoup de gens pensent que Rombas est avant tout une cité industrielle. C’est vrai que l’usine a été construite à partir de 1889-1890. En réalité, Rombas a toujours été le grand bourg d’un vignoble qui a commencé au VIIIème siècle. Autrement dit, le passé de Rombas, c’est mille ans de production de vin ! Ce vignoble a culminé à la fin du XIXème siècle sur près de 116 hectares. Le vignoble de l’Orne, qui incluait Marange-Silvange, Pierrevillers, Rosselange, le Justemont de Vitry et Beuvange-sous-Justemont, couvrait à l’époque une surface de plus de 400 hectares. Aujourd’hui, le vignoble mosellan avoisine à peine 100 hectares.
Cette partie de l’histoire de la Vallée de l’Orne a été complètement oubliée.
Dans la Vile Haute de Rombas, les rues sont étroites. Le plus difficile était d’apporter à la vendange les fûts chargés de raisins et de les véhiculer dans les caves. Par conséquent, plus on était proche des maisons, mieux c’était.
Groupe BLE Lorraine
9 septembre, 2016 à 19:27
Afin de préserver la biodiversité, Rombas a installé trois ruches accueillant chacune 50 000 abeilles environ dans une prairie face au Fond Saint-Martin. Trois hôtels à insectes ont également été installés Rue de Villers, à proximité de la mairie, Rue de la Tour et Rue de Metz. Ces aménagements sont à la fois décoratifs et utiles. Ils permettent à certains types d’insectes et aux papillons de passer l’hiver et de jouer pleinement leur rôle de pollinisateurs dans les jardins, les espaces fleuris et les vergers, une fois les beaux jours revenus. Constitués de divers matériaux, roseaux, bambous, tiges creuses, pailles, branchages et bûches percées, ces hôtels à insectes peuvent facilement être construits selon le type d’insectes à abriter. A noter par ailleurs que la commune souhaite augmenter le nombre de nichoirs installés, afin de faciliter la nidification des couples de mésanges et autres passereaux.