Aujourd’hui, de nombreuses personnes ont déjà entendu parler de la zone de loisirs de Saint-Julien-lès-Metz avec ses restaurants, son bowling, sa salle de spectacles, ses jeux et son complexe cinématographique de 14 salles. Moins connaissent cela dit son patrimoine, à l’image de son fort, situé sur les hauteurs de la ville. De là-haut, il surplombe toute l’agglomération et la vallée de la Moselle.
Cet ouvrage fait parti de la première ceinture de fortification de Metz. En 1867, Napoléon III décida dans l’urgence de la situation de passer un décret gouvernemental, afin de construire les forts de Saint-Julien, de Saint-Quentin et de Saint-Privat. Mais au moment où la guerre de 1870 éclata, la construction n’était pas achevée. Les Allemands en prirent alors possession et la terminèrent. Il y aurait même eu cette inscription à l’intérieur d’un bâtiment : « Erigé pour protéger l’Allemagne et défier la France ». Mais cette dernière aurait disparu après la victoire de 1918.
De même, qui connaît l’histoire du lieutenant Christophe Frote qui vivait au XIXème siècle ? Son service terminé, ce dernier choisit de se retirer avec femme et ses enfants à Metz. Mais il se reprochait d’avoir touché les calices de la cathédrale Saint-Etienne sans avoir porté de gants alors qu’il tentait de les sauver pendant la révolution française. Il décida alors de faire pénitence en quittant sa famille et en se retirant sur les hauteurs de Saint-Julien-lès-Metz. A cet endroit, il érigea une habitation et une chapelle. L’ensemble forme ce que l’on appelle l’ermitage Sainte-Anne, qui jouit également d’un magnifique panorama sur la vallée de la Moselle. Le lieutenant Frote resta à l’ermitage jusqu’à sa mort en 1844.
Le long de la rue de la Moselle se cachent enfin de véritables petits paradis. Il s’agit des jardins ouvriers. Ils permettent à des habitants de la commune ou des alentours de disposer d’un lopin de terre. De quoi également profiter de la douceur des soirées d’été sous les mirabelliers. Ils regorgent de fleurs, de fruits et de beaux légumes.
Pour terminer cette présentation, rappelons que Saint-Julien-lès-Metz est connu pour abriter les archives départementales de la Moselle. Les étagères de ces dernières contiennent plus de 35 km de linéaires.
(Source : presse régionale)