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Site Kléber à Toul : une reconversion en demi-teinte

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Au moment d’annoncer son intention de fermer l’usine Kléber de Toul en 2008, Michelin avait pris l’engagement de tout faire pour réindustrialiser le site. L’idée d’implanter une filière axée sur le recyclage pour le reconvertir avait alors été émise, le tout appuyé sur le pôle Ecorevia. A l’époque, c’est le projet porté par Sita recyclage, filiale de Suez Environnement, qui faisait figure de locomotive. Entre-temps, la crise économique est malheureusement passée par là, si bien que Sita a jeté l’éponge fin 2009. 

Il a donc fallu relancer la dynamique de ce pôle des sciences et techniques du recyclage pour faire émerger des projets concrets. Rappelons que la plateforme Ecorevia est censée relever des défis technologiques, c’est pourquoi les chercheurs y sont associés, afin d’imaginer les produits de demain issus du recyclage et les processus. 

Plusieurs projets ont d’ores et déjà démarré ou sont sur le point d’être lancés en collaboration avec le pôle Recylor. Ils portent surtout sur le caoutchouc, les plastiques et les produits fibreux, la valorisation des rebuts de pneus, ou encore sur des boues issues du recyclage des bouteilles en plastique. 

(Source : presse régionale)

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2 Commentaires

  1. bloggerslorrainsengages

    25 avril, 2011 à 19:31

    La revitalisation du site de l’ancienne usine Kleber à Toul fait du surplace, puisqu’un avenant de trois ans a été signé. La manufacturier s’est engagé à récréer autant d’emplois que ceux détruits, soit 826, en y consacrant plus de 4,3 millions d’euros. A l’heure actuelle, trois implantations nouvelles sont effectives avec la création de 252 emplois et 19 entreprises ont déjà été aidées pour un total de 293 créations d’emplois prévisionnelles. A noter enfin que Michelin a déjà utilisé 73 % des fonds de revitalisation. Le reste doit maintenant être consommé dans les trois ans à venir. Cela nous étonnerait fort que Michelin réussisse son pari, compte-tenu de l’argent déjà dépensé et le « peu » d’emplois créés.

  2. bloggerslorrainsengages

    1 mars, 2013 à 23:10

    Bien avant Goodyear à Amiens ou Continental à Clairoix, Toul a connu son choc industriel du pneumatique. C’était en 2008, avec la décision du groupe Michelin de fermer l’usine Kléber implantée depuis 1969. 826 emplois furent supprimés. Si le Bibendum mettait 4,3 millions d’euros sur la table pour favoriser la création de 826 emplois nouveaux, seuls 571 CDI ont effectivement été créés fin 2012 et beaucoup d’anciens Kléber sont toujours sans emploi. Si bien que la reconversion du site de 35 hectares, dont 9 de bâtis industriels, est toujours en cours. Deux entreprises, Valorène et Envie Lorraine, spécialisées dans le recyclage des caoutchoucs et des déchets électriques et électroniques, sont attendues avant la fin du premier semestre 2013. Une centaine d’emplois devrait être créée. D’autres sociétés devraient suivre, les locaux ayant été compartimentés, afin de proposer une offre modulable aux industriels.

    Le développement d’une stratégie de filière axée sur l’économie circulaire, dont l’objectif est de réduire massivement l’empreinte écologique des cycles productifs, est clairement affiché, afin que Toul devienne un véritable démonstrateur dans un secteur de pointe plein d’avenir. L’innovation et la recherche en matériaux développées dans les laboratoires de l’Université de Lorraine (voir : http://forumdeslorrains.forumactif.com/t1131-un-centre-de-recherche-mondial-sur-les-materiaux-en-lorraine#3450) devraient trouver sur place toutes les synergies nécessaires pour transférer idéalement leurs compétences aux industriels.

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