De la création d’une nouvelle décharge sauvage à Longuyon en passant par la signalétique autoroutière du Centre Pompidou-Metz, voici en quelques mots les « affaires » qui nous dérangent.
Abordons pour commencer le triste cas de la décharge naissante située à quelques kilomètres de Longuyon. Un amas à ciel ouvert de détritus en tout genre est en effet apparu en l’espace de quelques jours à moins de 50 mètres de la Crusnes. Des tonnes de déchets, plastiques, papiers, bouteilles, ferrailles, gravas de construction, huiles de moteur et produits chimiques ont ainsi transformé les jolis abords de la rivière en une immonde poubelle. A croire que les déchetteries n’existent pas. Non, mais franchement, faut arrêter les conneries ! Alors que de braves gens passent des heures, la plupart du temps des week-ends, à nettoyer bénévolement les berges de la Crusnes, des connards, parce qu’ils n’y a pas d’autres mots pour désigner des personnes aussi peu respectueuses d’autrui et de l’environnement, viennent détruire en quelques minutes ce travail de longue haleine. Lamentable. Et comme la crasse attire la crasse, d’autres connards, toujours aussi peu scrupuleux, ont dernièrement déversé à leur tour leurs déchets. Il ne faut pas être devin pour comprendre qu’à la prochaine pluie accompagnée de quelques bourrasques de vent, ce seront des kilos de déchets qui s’envoleront et pollueront le paisible cours d’eau et ses abords. De même, en poussant le raisonnement un peu plus loin, les jus de merde chimiques et d’autres produits de dépôt ne devraient plus tarder à rejoindre la rivière, affectant sa faune, sa flore … et en bout de chaîne l’homme. Bravo. Si aucune mesure rapide et draconienne n’est prise par les autorités locales, ce seront ni plus ni moins des dizaines de tonnes de détritus qui s’ajouteront jours après jours à ceux d’aujourd’hui. Alors que tout est mis à la disposition des particuliers et des professionnels pour pallier ce genre de problèmes, avec l’ouverture de nombreuses déchetteries, et bien non il y a toujours des cons qui pourrissent notre environnement et qui ne sont pas capables d’amener leur merde où là il faut.
Autre lieu, autre problème, où à Metz la signalisation autoroutière du Centre Pompidou-Metz, pourtant indispensable pour attirer les touristes et les guider, n’est pas prête d’être installée à l’heure de son ouverture. N’importe quoi.
En effet, beaucoup de gens se trompent en imaginant que ce sont des Parisiens qui vont venir au Centre Pompidou-Metz. D’ailleurs, pourquoi le feraient-ils puisqu’ils ont la maison-mère chez eux ? C’est pourquoi, il convient vraiment d’informer et de mener à bon port les visiteurs au musée d’art contemporain lorrain et de faire une priorité des quelque 100 000 personnes qui dans leurs voitures passent par Metz à la belle saison en venant du Nord. Oui mais voilà, que ce soit sur l’A 31 ou sur l’A 4, quand il s’agit de poser quatre malheureux panneaux mesurant 5,60 mètres de large sur 3,60 mètres de haut, c’est tout un binz. En clair, rien ne se fait sans l’aval du ministère français de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer. Avec, pour étape obligatoire, le dépôt de dossier de la commission nationale de signalisation et d’animation. Ce dépôt est pourtant intervenu en … 2006. No comment. Bureaucratie et administration soviétique à la française ne font que retarder incroyablement les choses. C’est vraiment désespérant. En attendant la prochaine étape, une réunion de concertation locale se tiendra le 17 mai, soit tout de même cinq jours après l’ouverture officielle de la structure. Ce qui veut dire que nos quatre panneaux ne devraient pas être installés avant le milieu de l’été. Alors là encore bravo. Franchement. Consolons nous en nous disons que les panneaux sur les routes départementales ont à quant eux bien été mis en place. Mais au-delà de cet aspect, cette véritablement toute la signalétique urbaine qui doit être opérationnelle à temps, que ce soit le fléchage du Centre Pompidou ou celui du centre historique.
Conclusion : pas de panneau sur l’autoroute, pas de distribution de flyers et autres dépliants dans les rues des villes en Allemagne, en Belgique et en Hollande… C’est grave.
messin
1 mai, 2010 à 13:02
Il faut franchement que vous destressé lol,vous trouver pas que pour le cas de Pompidou c’est certe un peu dommage mais en meme temps pompidou Metz c’est à Metz, et une fois arriver de n’importe quelles entrées de ville il y a des panneaux !!
Aprés vous avez raison pour le fait qu’on mise trop sur les parisiens et pour la decharge, no comment effectivement.
blogerslorrainsengages
1 mai, 2010 à 14:29
Bonjour,
oui, certes, vous avez raison, mais votre commentaire suppose que tous nos amis Belges, Néerlandais et autres soient effectivement au courant que le Centre Pompidou est désormais aussi à Metz. Un panneau sur autouroute peut donc, d’une part les en informer, d’autre part les inviter à faire une escale et à y venir. Ces panneaux ont en effet et avant tout une visée touristique et non de signalisation routière.
Bien à vous,
Les BLE.
messin
1 mai, 2010 à 15:10
Effectivement c’est ce que je disais.
C’est vrai que c’est dommage pour ces panneaux cela aurait été un grand plus pour inviter le touriste dans notre belle ville, qui je pense pour les plus curieux ou les vrais touristes, ceux qui s’intéressent ce qu’ils parcourent, pas le touriste de base francais qui regarde que son point de depart et son arrivée est qui loupe tellement de chose !
Bon week end à vous .
lorrain_de_semécourt
2 mai, 2010 à 11:16
Toutes ces choses qui m’énervent aussi et que je garde pour moi, ce qui n’est pas plus mal ! Tous ces connards qui peuplent la planète et la région ! Plus toutes ces choses qui me réjouissent et ces gens souvent formidables que j’y rencontre !
Le Centre Pompidou, çà va marcher avec du bouche à oreille, comme le cinéma. Avec des effets boule de neige. Si la programmation du Centre est bonne, le reste viendra naturellement.
Les décharges sauvages c’est une honte mais probablement aussi pas mal d’ignorance et de légèreté de la part de ceux qui pratiquent.