C’est véritablement à ce stade que se trouve toujours le projet de nouveau stade du FC Metz (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/09/23/les-etapes-du-projet-de-renovation-de-saint-symphorien/). Financement public à confirmer, risques d’inondations… tout ou presque reste encore à faire.
Malgré l’échec de la candidature de Metz à l’organisation de l’Euro 2016 (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/11/13/euro-2016-nancy-qui-rit-metz-qui-pleure/), le résultat ne devait rien changer au projet de rénovation de Saint-Symphorien, prévoyant à la fin 2012 de porter la capacité du stade à 35 000 places, par la surélévation de la tribune Sud et la fermeture des angles. Le projet prévoit également de doter d’un toit unique la nouvelle enceinte ainsi créée. Par ailleurs, loin des projets plus ou moins pharaoniques recensés par exemple à Lille (320 millions d’euros), Strasbourg et Nice (160 millions d’euros), celui de Metz présente l’avantage de la modestie, c’est-à-dire environ 45 millions d’euros, réunis par un montage public-privé. En ce qui concerne les partenaires privés, le business plan est actuellement en discussion avec des investisseurs potentiels et des banques. Des sources de financement moins locales sont également sollicitées. Reste donc la partie publique. Et sur ce point, le dossier semble se trouver à peu près aussi avancé aujourd’hui qu’hier, dans la mesure où mairie et conseil général de la Moselle se renvoient toujours la balle sur le terrain encore virtuel du futur Saint-Symphorien ! Rappelons que l’engagement municipal était de 10 millions d’euros maximum. Celui du CG 57 dépend de celui … de la mairie de Metz, avec qui il doit normalement faire un tour de table qui n’a toujours pas commencé, puisque la collectivité estime que c’est à Metz de lancer les négociations. Bref, tout le monde s’attend. C’est marrant de jouer à essayer de faire de la politique et de se taquiner comme cela. Sauf que nous on veut du concret et que les choses avancent ! La phase la plus occulte du plan de rénovation de Saint-Symphorien relève comme d’habitude de procédures administratives à la françaises, c’est-à-dire longues et fastidieuses, entamées en novembre dernier et appelées à durer au moins jusqu’à la fin 2010. La première étape consiste à obtenir l’autorisation de construire ce projet dans le cadre du plan de prévention des risques, puisque l’île Saint-Symphorien est classée en zone inondable. Les premiers coups de pioche ne devraient donc pas intervenir avant début 2011, au mieux. On a failli attendre.