Après la signature d’un contrat de 350 millions d’euros avec Réseau Ferré de France (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/10/18/sarkozy-en-moselle-un-retour-mais-rien-de-neuf/ et http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/01/29/investissement-chez-corus-rail-a-hayange/), Corus a dernièrement annoncé officiellement un investissement de 35 millions d’euros dans son usine de production de rails à Hayange. Cette mesure devrait ainsi permettre d’installer dans la vallée de la Fensch les technologies nécessaires pour produire des rails de 108 mètres de long, ce qui devrait ouvrir de nouvelles opportunités à l’entreprise. Cette dernière pourra alors répondre à la demande croissante en matière de lignes de chemin de fer à grande vitesse, dans la mesure où elle fera partie en 2011 de la poignée de fabricants dotés d’une telle capacité au niveau mondial. Les études d’ingénierie déjà réalisées à l’usine d’Hayange devraient permettre de démarrer la modernisation dès janvier 2010. Rappelons que le contrat de 350 millions d’euros signé avec la SNCF porte sur la fourniture de rails, le renouvellement et la maintenance des voies ferrés de RFF (Réseau Ferré de France, filiale de la SNCF) pendant une période pouvant aller jusqu’à 6 ans (4 ans avec une option de reconduction sur 2 années supplémentaires). A noter enfin que le laminoir d’Hayange emploie 440 personnes et fournit dans le monde entier des rails allant jusqu’à 80 mètres de long. L’investissement permettra d’augmenter la production de 300 000 à 340 000 tonnes par an.
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bloggerslorrainsengages
4 novembre, 2011 à 23:48
L’indien Tatasteel a dernièrement inauguré à Hayange la chaîne du rail 108 mètres après 18 mois de travaux et 35 millions d’euros d’investissement. Le site mosellan est le seul en France à produire ce « rail très grande longueur », celui du record du TGV à 574,8 km/h. Cela représente un gain économique, puisque la pose de ce rail nécessite moins de soudure, de pièces et de temps, mais aussi un gain en fiabilité, en sécurité et en performance.
A Hayange, 80 profils différents sont produits. Le 108 mètres est le dernier en date. L’usine lorraine fournit environ 80 % des rails pour le réseau ferroviaire français, auquel s’ajoutent des lignes de tramways et de métros. Un tiers de sa production est destiné à la France, un autre à l’Europe et un dernier au reste du monde.
A l’heure des menaces qui planent sur la sidérurgie lorraine, l’inauguration de cette installation offre un bol d’air. Mais la schizophrénie de la situation rappelle très vite que les hauts fourneaux d’ArcelorMittal (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/09/11/siderurgie-arcelormittal-sacrifie-la-filiere-liquide-lorraine-sur-lautel-des-profits/) ont fourni l’usine à rails jusqu’en 2004. A partit de cette date, l’aciérie s’est déclaré débordée et a cessé d’approvisionner son voisin, qui s’est alors tourné vers une usine anglaise…