Bénéficiant d’une position dominante sur la vallée de la Moselle, le village médiéval de Norroy-le Veneur, à la fois étroit et fleuri, abrite de nombreuses curiosités qui invitent à mieux le découvrir et à l’apprécier.
Sa situation privilégiée a de tout temps suscité les convoitises. Si bien que pour se protéger des assauts des Ducs de Bar et des milices messines, l’église Saint-Pierre fut fortifiée. Dotée de meurtrières et de canonnières, l’édifice constitue une véritable forteresse. D’ailleurs, la tour-clocher, qui abrite une salle de garde, fut sans doute un ancien donjon. La partie romane de l’église remonte au XIIIème siècle. Dans le chœur, le visiteur peut observer de magnifiques vitaux signés Thomas de Clinchamps, l’un des maîtres verriers de la cathédrale de Metz. Même si tous les recoins mystérieux et légendaires de cet édifice ne sont pas accessibles, vous pourrez néanmoins voir un sarcophage mérovingien dans la crypte datant du XIème siècle. En effet, l’église n’a pas encore livré tous ses secrets aux historiens du coin. Ces derniers ont ainsi récemment découvert une porte cachée et des éléments de fresques dissimulés derrière un crépi. Non loin de l’église fortifiée, le cimentière est lui aussi incontournable.
Mais après les vieilles pierres, Norroy-le Veneur est aussi un village bien fleuri et entretenu, niché dans un beau cadre de verdure. D’ailleurs, les panneaux d’entrée arborent deux fleurs au concours de fleurissement. Insuffisant encore pour le maire qui a bien l’intention de viser une troisième fleur dès l’année prochaine. La commune est également traversée par un chemin de grande randonnée, le GR 5. Mais ce qui fait aussi la fierté du village et de ses amoureux, c’est l’ancien jardin de curé restauré, entretenu et embelli depuis maintenant trois ans par une association de passionnés. Jouxtant l’église également récemment restaurée, le jardin se décompose en plusieurs parcelles. La partie basse fait ainsi la part belle aux éphémères. Le long de l’église ont été plantés de la lavande, des roses trémières et des iris. La partie haute de l’ensemble a quant à elle été conçue comme un véritable jardin de curé, structuré en croix. On y trouve des plantes médicinales et aromatiques, comme de la menthe, de la sauge, du thym, de la mélisse ou encore de la ciboulette. A noté que le jardin, qui a maintenant retrouvé toute sa splendeur d’antan, est ouvert à la visite. L’entrée est gratuite.
Enfin, Norroy-le-Veneur joue la carte du développement durable et économique avec le fameux Ecoparc (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2008/10/05/lancement-dun-parc-nouvelle-generation-aux-portes-de-metz/), qui est situé dans son intégralité sur le ban communal. Entièrement dédié à l’environnement, ce dernier s’étend sur plus de 80 hectares et valorise la qualité de vie des entreprises avec des critères de haute qualité environnementale. Après la construction du Melten, l’Ecoparc attend un nouveau bâtiment avec l’installation d’un concepteur de logiciels. Les travaux devraient d’ailleurs prochainement débuter. De travaux, il est justement question à Norroy-le-Veneur. Car, après la mise en place d’un nouvel éclairage public afin de faire baisser l’intensité de la lumière des réverbères, le village est actuellement en chantier d’embellissement. Ici, l’environnement et le cadre de vie, ça n’a pas de prix !
(Source : presse régionale)