La direction de TDF, principal radiodiffuseur des télévisions et radios françaises, a dernièrement confirmé à Paris qu’au total, 500 emplois sur les 2 200 existants actuellement étaient menacés. Le technopôle de Metz, qui accueil le centre historique de recherche et de développement de la société et qui est essentiellement composé d’ingénieurs et de techniciens supérieurs, sera touché. 46 emplois sur les 91 que compte à ce jour l’antenne messine sont menacés par le plan de départ volontaire. Les dirigeants justifient cette nouvelle mesure de dégraissage une nouvelle fois par l’abandon de la télévision analogique dès 2010 et la baisse du chiffre d’affaires que celui-ci devrait occasionner. A noter que si aucun accord n’est trouvé au sujet des départs volontaires, un plan social pourrait alors être lancé, ce qui entrainerait bien évidemment des mouvements de grèves. Certains condamnent d’ores et déjà et à juste titre, le fait que le gouvernement français donne tout simplement carte blanche à TDF pour sucrer des emplois à Metz, par le transfert de la moitié de l’unité existante vers la région parisienne. Dès lors, il paraît en effet très difficile d’imaginer une seule seconde que Paris prenne véritablement en compte le traumatisme et toutes les séquelles des iniques et odieuses restructurations militaires, dans la mesure où il cautionne de tels arbitrages négatifs pour notre belle province. Inadmissible, scandaleux.
(Source : presse régionale)