L’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) de Nancy bénéficiera bientôt d’un tout nouveau laboratoire écolo. Pour cela, le centre a investi dans la biomasse sur son site de Champenoux. D’ici 2011, cette ambitieuse plateforme de recherche sera destinée à abriter le laboratoire d’écologie et de génomique forestière (LEGF). D’un point de vue architectural, le bâtiment formera une « virgule ouverte fluide ». Il comportera un jardin intérieur et a été conçu afin de faciliter la mise en relation des chercheurs de l’ensemble des pôles. Mais c’est surtout d’un point de vue environnemental que le site attira l’attention et suscite déjà l’admiration. La structure du laboratoire sera en effet constituée à 90 % de bois massif. Une construction durable exemplaire à plus d’un titre, dans la mesure où elle comportera une isolation en fibres de bois, des fenêtres triple vitrage, un puits canadien, une toiture végétalisée, une ventilation double flux, ainsi que des panneaux photovoltaïques. Tous ces équipements concourront à la très faible empreinte écologique du bâtiment qui sera chauffé par une chaudière biomasse de 250 kW. Cette dernière sera alimentée par la production de 5 hectares de miscanthus plantés en avril 2009, qui livreront leur première récolte en mars 2012. Ces 5 hectares de taillis à courte rotation fourniront à terme 100 tonnes de matière sèche. Ainsi, avec 500 m3 de stockage, la plateforme scientifique disposera d’une semaine d’autonomie. Le miscanthus, qui est de plus en plus utilisé dans les projets biomasse, offre en outre la particularité de dépolluer les sols. Une solution intéressante pour certaines friches industrielles. La nature a vraiment réponse à tout. L’INRA de Nancy, qui accueille de très nombreux étudiants internationaux en thèse, se verra donc doter d’un outil encore plus sophistiqué qui devrait lui permettre de mieux comprendre et de mieux appréhender la complexité de l’écosystème forestier. Le tout pour un investissement de 7,5 millions d’euros. La forêt doit s’adapter au changement climatique et à l’arrivée de nouveaux parasites. Cette future plateforme ultramoderne devrait enfin contribuer à déterminer quels sont les arbres à planter qui résisteront à ce nouvel environnement.
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bloggerslorrainsengages
6 juillet, 2012 à 14:51
L’unité de méthanisation de la Bouzule, située à Champenoux, près de Nancy, va expérimenter s’il est possible de valoriser les déchets des industriels de l’agroalimentaire et de l’agriculture. L’exploitation appartient à l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires (ENSAIA). Le méthane récupéré en bout de chaîne est brûlé, afin de produire de l’électricité et de la chaleur. La première est vendue à EDF, la seconde est utilisée pour l’eau chaude des habitations de la ferme.