La communauté de communes du pays d’Etain, dans la Meuse, a inauguré fin juin son centre culturel et touristique, à deux pas de Petitcollin, la dernière usine de poupées de France. Un très bel équipement de deux millions d’euros qui a permis de redonner vie à une ancienne halle SNCF. Cette dernière a ainsi été joliment rénovée et agrandie. Les lieux abritent l’office du tourisme, une galerie d’exposition, un auditorium de 155 places dans lequel pourront être programmés des spectacles et des conférences, une boutique et l’école de musique qui dispose maintenant de cinq salles d’instruments, d’une salle de danse et d’un studio d’enregistrement. A noter que le centre possède encore à l’étage trois cellules d’espace économique qui sont mises à la disposition des chefs d’entreprise du coin dans l’attente d’avoir un lieu pérenne pour se développer. Une sorte de petite pépinière d’entreprises si vous voulez. Bientôt, un musée consacré à Petitcollin ouvrira à son tour.
Pour le musée, Petitcollin mettra à disposition sa collection rassemblant des pièces depuis un siècle et demi. Un formidable trésor qui devrait émerveiller les grands comme les petits. En attendant, les vitrines sont prêtes. Le visiteur suivra un circuit afin de remonter le fil de l’histoire de la poupée, de 1860 à nos jours. Baigneurs, animaux, sujets religieux ou régionaux, hochets, animaux gonflables … Petitcollin y présentera toute sa production. Une projection vidéo complétera la visite tout comme une machine de l’usine. Cette dernière est d’ailleurs ouverte aux visiteurs tous les week-ends de l’année, autrement dit quand l’entreprise est fermée, afin de mieux leur faire comprendre le travail des ouvrières. A noter que des forfaits seront mis en place pour la visite de l’usine et du musée. La production traditionnelle des poupées Petitcollin est aujourd’hui devenue une véritable vitrine, qui vise le haut de gamme. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la magie opère … Puisse maintenant que la doyenne et la dernière usine de fabrication de poupées de France devienne l’un des moteurs du tourisme meusien.
(Source : presse régionale)