Depuis 13 ans maintenant, les œuvres d’art s’amoncellent dans les sous-bois meusiens. Impossible de les rater, comme à Lahaymeix, où sont plantées en bordure de route, à l’ombre des vergers de mirabelliers, 10 silhouettes en bois surplombant la paisible commune. 7 artistes supplémentaires ont récemment intégré la grande famille du Vent des forêts, véritable Pompidou des champs à ciel ouvert. L’exposition permanente d’art contemporain s’étend en réalité sur 6 villages forestiers, à savoir Fresnes-au-Mont, Dompcevrin, Lahaymeix, Pierrefitte-sur-Aire, Nicey-sur-Aire et Ville-devant-Belrain. Se sont ainsi plus de 45 kilomètres de sentiers qui sont agrémentés de sculptures plus étonnantes et surprenantes les unes que les autres. Pour faciliter cette promenade artistique en pleine nature, 6 circuits pédestres ont été aménagés et balisés pour le randonneur ou l’amateur d’art. Chacun peut voir surgir des œuvres au coin d’une clairière, le long d’un champ de blé ou au beau milieu d’un verger. Parmi les pièces les plus insolites, notons le hérisson géant de 800 kg de Vincent Mauger ou l’immense cactus en béton armé de Vincent Kohler. Petit à petit, ce dernier sera, à l’instar des autres œuvres, colonisé par les insectes et envahi par la mousse. Suivant les saisons, la pluie, la neige ou le soleil, les sculptures prennent des teintes différentes. C’est tout l’intérêt du Vent des forêts, arriver à faire dialoguer nature et culture.
(Source : presse régionale et site internet du Vent des forêts ; plus de renseignements au: 03 29 71 01 95 ou sur www.leventdesforets.com)
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30 novembre, 2009 à 18:51
En image et en vidéos (et plus encore): http://videos.tf1.fr/jt-13h/la-meuse-au-bord-de-l-eau-4754726.html
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2 octobre, 2011 à 23:27
Flâner en forêt dans la campagne meusienne est un bonheur. Pour peu que le ciel s’y prête, on fait de surprenantes rencontres sur les sentiers forestiers qui sillonnent les 5 000 hectares de bois de six villages agricoles portés par le Vent des forêts.
Ce projet culturel, au nom si poétique, réconcilie l’art et la nature, immerge la création dans les plus beaux cadres champêtres qui soient. Fresnes-au-Mont, Dompcevrin, Pierrefite-sur-Aire, Nicey-sur-Aire, Ville-devant-Belrain et Lahaymeix ont choisi il y a quatorze ans le rêve et l’audace. Ils ont engagé le pari un peu insensé de faire entrer l’art contemporain sur les sentiers battus de leurs forêts. Décor grandiose de chênes, frênes, hêtres et quelques rares épicéas. Une trouée ici, une plateforme là, une clairière plus loin, un rien se prête à la mise en scène d’une œuvre.
Cette dernière naît de l’échange, du lien qui se crée entre l’artiste et les habitants. Le décor est proposé. L’artiste vient sur place et vit chez l’habitant et avec les bénévoles, les riverains, pour monter et mener à bien son projet.
La rencontre la plus poétique se niche à Nicey-sur-Aire. C’est ici, dans un méandre de l’Aire, que la Japonaise Fujiko Nakaya, 78 ans, sculpteuse de brumes, a transposé un jardin japonais. Il s’agit d’un petit parc garni de sa gerbe de bambous, de parterres de mousse, d’énormes blocs de pierre tirés de la carrière de Senonville, qu’elle enveloppe tous les soirs à 18 heures d’un nuage de brume qui épouse la forme que veut bien lui donner ce cher vent des forêts. Il se passe toujours quelque chose dans ce coin-là. Il faut voir les gens affluer le soir pour regarder la brume qui s’échappe vers le clocher du village et la forêt de l’autre côté de la rivière.
L’appel du Vent des forêts amène les visiteurs à découvrir près de 90 œuvres à demeure, éparpillées depuis 1997 dans la forêt meusienne.
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19 août, 2012 à 14:11
Le Vent des forêts n’est ni un festival ni un Land-art et encore moins une exposition. C’est 5 000 hectares, où les visiteurs peuvent découvrir 90 œuvres d’art dans une forêt immense et profonde. L’expérience n’est pas seulement artistique. Elle est aussi exploratoire, sportive, naturaliste et un peu étrange, surtout quand on tombe nez à nez dans une petite clairière sur un monstre en pierre de trois mètres de haut qui vous fixe de ses gros yeux globuleux.
Le Vent des forêts est né il y a 16 ans d’une rencontre improbable entre une artiste et le maire de Lahaymex, village de 60 habitants. Depuis, 178 œuvres ont été créées et disposées sur l’un des 7 sentiers de randonnée balisés qui représentent chacun entre une heure et trois heures de marche. Certaines œuvres ont succombé au temps qui passe et au climat meusien. Certaines s’effacent peu à peu, comme une image qui se brouille. D’autres, par contre, résistent à l’usure et aux éléments. Parmi les nouveautés 2012, le Canon contre la grêle de Nicolas Boulard a quelque de chose de poétique et de particulier. Planté au milieu d’un champ de blé, la machine tonne toutes les demi-heures. Elle servait autrefois à disperser les nuages dans les pays de vignobles.
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15 mai, 2013 à 16:55
Les deux premières maisons sylvestres du Vent des forêts, œuvres de la designer Matali Crasset, ont dernièrement été inaugurées. Baptisées le Nichoir et la Noisette, elles font la part belle au savoir-faire de compagnons et d’artisans locaux. Quatre maisons seront au total réalisées pour introduire l’art contemporain dans les champs et les forêts. Elles ont toutes fait l’objet d’une commande publique. La Chrysalide et le Champignon seront achevés en 2014.
Telle une noisette qui vient de tomber au sol, la maison éponyme surmontée d’un toit de chaume entend privilégier l’expérience primale, l’écoute des écureuils et des sangliers, qui sont nombreux aux alentours. L’artiste a d’ailleurs travaillé avec les chasseurs pour sa conception. Le Nichoir est quant à lui prévu pour écouter les oiseaux, notamment les geais. La Chrysalide, qui est en cours d’achèvement, est le fruit d’un partenariat avec l’ONF. La dernière aura enfin la forme d’un champignon coupé en deux. D’inspiration culinaire, elle disposera d’un feu central à la flamande.
Ces œuvres pourront être habitées. L’idée est de passer une nuit dans la forêt et d’être à son écoute. Elles se conçoivent comme un habitat expérimental pour découvrir la forêt selon le principe de la microarchitecture. D’une superficie de 20 mètres carrés, elles n’ont nécessité aucun permis de construire. Elles marient des formes contemporaines et le travail plus traditionnel des artisans. A noter que les clés seront à retirer chez l’habitant. Le lieu sera ouvert en permanence.
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15 mai, 2013 à 17:26
Une centaine d’œuvres de l’association Le Vent des Forêts jalonnent 45 km de sentiers. Elles sont réparties sur sept circuits balisés dans 5 000 hectares de forêt à parcourir à pied, à cheval ou en VTT. L’accès y est libre de mars à septembre. Cette exposition à ciel ouvert fédère six villages agricoles et forestiers de la Meuse : Dompcevrin, Fresnes-au-Mont, Lahaymeix, Nicey-sur-Aire, Pierrefitte-sur-Aire et Ville-devant-Belrain. Elle constitue leur vitrine et une source d’attractivité depuis 1996.