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La cokerie de Carling Saint-Avold toujours dans l’attente

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La cokerie de Moselle-Est est en effet menacée de fermeture depuis l’annonce du retrait de son principal actionnaire, à savoir la société sidérurgiste sarroise Rogesa, qui n’estime plus avoir besoin de la production de Carling Saint-Avold du fait de la très faible demande de coke ces derniers temps. Cela dit, une possibilité de reprise par un autre investisseur serait malgré tout en cours de négociation. Le problème, car il y en a bien un malheureusement, c’est qu’un arrêt plane en 2012, pour des raisons environnementales, sur la centrale électrique voisine, qui constitue l’unique débouché pour la cokerie lorraine. Encore une incroyable et dangereuse relation économique de dépendance ! Alors qu’on connaît le sort que fut réservé à FM Logistics avec Hewlett-Packard… Inouï. Un scénario pour le moment identique. Sauf qu’en attendant, ce sont toujours les mêmes qui trinquent, car l’arrêt de la cokerie de Carling Saint-Avold signifierait ni plus ni moins la suppression de 400 emplois directs et de 150 à 200 emplois de sous-traitance. Un nouveau drame social et humain qu’il est aujourd’hui urgent d’éviter. Les cokes de Carling ont ainsi demandé une dérogation temporaire qui autoriserait la poursuite de l’activité de la centrale jusqu’en 2015. Comme un dernier appel au secours…   

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Un commentaire

  1. blogerslorrainsengages

    9 août, 2009 à 17:35

    Le repreneur potentiel de la cokerie de Carling Saint-Avold, à savoir le sidérurgiste belgo-italien Duferco, a finalement annoncé qu’il retirait son offre. L’industriel a ainsi fait savoir qu’il était déjà lui-même largement en surcapacité et n’envisageait pas de relancer son haut-fourneau avant début 2010. Mais la raison principale est qu’il ne souhaite pas se séparer de son fournisseur actuel russe, ce dernier étant actionnaire du groupe. Un coup très dur pour les Cokes de Carling alors que les négociations étaient en cours depuis un mois. Il ne reste désormais plus que 3 semaines pour sauver le site lorrain…

    Les BLE.

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