Le projet commercial et de loisirs Grand Fare à Farébersviller, à l’arrêt depuis le recours effectué par des associations de commerçants, devrait refaire son apparition à la rentrée. Le dossier devrait ainsi être encore plus solide. Il faut dire que le projet dispose de nombreux avantages. Situé en plein cœur de la Moselle-Est, le futur centre commercial serait à moins de 15 km des trois agglomérations principales, à savoir Forbach, Saint-Avold et Sarreguemines. L’investissement de 150 millions d’euros serait de plus à la hauteur des retombées attendues : 128 millions d’euros de chiffres d’affaires annuel, 65 millions d’euros de commandes auprès des entreprises locales pour les travaux de construction et plus de 900 emplois créés, dont 800 équivalents temps plein. Les détracteurs du projet considèrent que cet immense complexe risquerait de détruire les centres-villes environnants, alors que la tendance est au retour au commerce de proximité. Paradoxal, non ? De quoi ont-ils peur alors ? Des emplois menacés ou détruits par Grand Fare ? Selon les études, seulement 142 d’entre eux seraient menacés dans les commerces de Moselle-Est. Donc, 900 à qui l’on retranche 142 cela fait tout de même plus de 750 emplois supplémentaires qui bénéficieraient à toute la Moselle-Est qui en a bien besoin. Un véritable ballon d’oxygène pour le secteur. Les associations de commerçants doivent par conséquent ranger leur égoïsme au placard et se plier à la volonté de l’intérêt général.
Afin de mieux en comprendre les enjeux, rappelons les principaux chiffres et faits chronologiques du projet Grand Fare. Tout d’abord, il est prévu de construire sur un terrain de 30 hectares une vaste zone de commerces de 35 000 mètres carrés, dont la principale locomotive sera l’hypermarché Carrefour de 8 000 mètres carrés. Le magasin de Farébersviller constituerait ainsi la deuxième implantation de l’enseigne en Moselle après celle de Thionville. Une dizaine de moyennes surfaces, allant de 800 à 1 200 mètres carrés, dédiées à l’équipement de la maison et à la personne, accompagneront l’ensemble, auquel s’ajouteront près de 50 boutiques. Tout a été pensé pour le bien-être des visiteurs, à l’image de la création d’une garderie. Enfin, un dernier espace de 8 500 mètres carrés concernera les loisirs. Le projet est très bien ficelé. A tel point que la préfecture, le conseil général et la communauté de communes de Freyming-Merlebach donnent leur accord. Une convention est même signée avec l’ANPE devenue entre-temps Pôle Emploi, afin de débuter la formation des personnels recherchés. La commission départementale d’aménagement commercial donne elle aussi son aval en février. Tous les signaux sont donc au vert. Tous sauf un, celui des associations de commerçants des centres-villes de Forbach, Sarreguemines et Saint-Avold. Ces dernières entament alors un recours inespéré auprès de la commission nationale d’aménagement commercial, qui dit finalement non le 30 juin. Sans aucune explication jusqu’à présent. Il faut dire qu’avec son œil avisé situé à plus de 350 km à l’Ouest, elle doit forcément connaître le dossier de A à Z. Pour le maire de Farébersviller, Grand Fare est une occasion unique de donner une véritable bouffée d’oxygène à sa commune de 6 000 habitants. Le complexe permettrait également de changer l’image de la ville. Grand Fare ne devrait de même pas déstabiliser les commerces existants, mais permettre au contraire de capter environ 150 millions d’euros qui partent vers Sarrebruck et Metz, estime à juste titre l’intéressé. En outre, pour ce qui est de la circulation automobile, les gens prennent quoi qu’il arrive leur voiture pour aller au centre-ville, donc cela ne changera rien au problème. Certes, mais les flux de circulation seront modifiés, il faudra donc que le complexe dispose d’infrastructures adaptées.
En résumé, Grand Fare est à nos yeux un beau projet qu’il convient de réaliser, dans le souci toutefois des énergies renouvelables, tant les promesses qu’il avance sont nombreuses pour la Moselle-Est. Ce qui malheureux, c’est que ce sont à peine 4 malheureuses associations de commerçants qui fassent pour le moment tout capoter. Une nouvelle preuve du dysfonctionnement démocratique actuel. A l’entrée du Pôle Emploi, le maire de Farébersviller a signé une affiche invitant tous les chômeurs du secteur à s’adresser aux commerçants qui essayent d’anéantir le projet. Pendant ce temps, dans la petite cité, tous les ronds-points sont parés de banderoles et dans les rues, les gens expriment de plus en plus haut toute leur colère et leur incompréhension tant Grand Fare a fait naître d’espoir…
(Source : presse régionale et Centre de Recherches pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie)
spaghetti
4 août, 2009 à 11:44
Il faut bien voir que les habitudes de consommation ont changé,et plus personne ne peut se passer des zones commerciales .Les petits commercants sont utiles et necéssaires à la vie d’un centre-ville mais ils ne peuvent répondre aux besoins de la clientéle actuelle. Lorsque l’on va dans une zone commerciale , la diversité des enseignes nous permets d’acheter bricolage,meubles,vêtements,courses,etc….et je vois mal les gens se promener en centre-ville avec des gros cartons parce qu’ils sont garés à l’autre bout de la ville.
Enfin,chacun défends son bifsteack comme on dit,mais à mon avis,les gens du coin vont déja dans des zones commerciales mais plus lointaines.Qui peut se passer aujourd’hui de variétes,de choix? On n’est plus à l’époque ou les gens achetaient à la camionnette que ce soit épicerie,vêtements et ou tous les enfants se retrouvaient avec les mêmes vêtements achetés au même petit commercant.
Et ce projet est porteur de créations d’emplois donc oui,faut pas s’arrêter à quelques opposants.