Cette étrange histoire reste toujours l’une des plus grandes énigmes de la fin des années 1970 … Tout se passe en 1977 près de Rambervilliers lorsque des forestiers découvrent des moutons massacrés. Très vite l’affaire reprise par les journalistes va enfler, devenir grotesque parfois. Les gens se demandent s’il s’agit d’un loup, d’un renard ou d’un monstre. Toujours est-il que cet animal a un comportement aberrant en commettant des massacres inhabituels. En effet, la Bête des Vosges n’en finit plus de tuer : 300 têtes de bétail, des moutons, mais aussi des taureaux et des vaches. Mais ce qui est le plus étrange encore, c’est que la bête déjoue tous les pièges, échappe aux traques opérées par les chasseurs accompagnés de villageois courageux. Bientôt la psychose se répand un peu partout dans le massif, la Bête devient un objet de fantasme dans toute la Lorraine et la France. Et devant toutes ces interrogations, comme pour la Bête du Gévaudan, on en vient rapidement à croire que la bête ne peut être que téléguidée par l’homme.
La rumeur de la Bête des Vosges n’en finit plus de gagner du terrain, rumeur exaspérée et amplifiée par la plume des chroniqueurs parisiens qui écrivent alors des choses effarantes sur les habitants des montagnes vosgiennes. Au final, ces Vosgiens apparaissent comme arriérés. Sans commentaire. Mais les « on dit » continuent toujours de poursuivre sans relâche la bête que certains croient apercevoir à travers les profondes forêts. Cette histoire est dramatisée et le préfet des Vosges interdit aux enfants d’aller en forêt.
Les vieux démons ne tardent pas resurgir dans de pareils cas, dès lors qu’on se met à parler d’un Allemand, propriétaire d’un grand domaine de chasse entièrement clos. L’histoire de la guerre et de la SS vient se juxtaposer à celle de la Bête. Certains racontent aussi que ce personnage énigmatique aurait été à la Kommandatur d’Epinal et qu’il serait revenu dans les Vosges une fois la guerre terminée. D’autres continuent en affirmant qu’il avait des chiens-loups pour se protéger. On tombait alors dans l’irrationalité la plus totale. Sauf que le mystère de la Bête des Vosges n’a jamais été résolu …
jen
14 décembre, 2009 à 21:11
cette histoire me donne froid dans le dos.
lion
26 avril, 2010 à 19:54
il y a plusieure version et mon peré a conue cette bête donc voila
bloggerslorrainsengages
5 juin, 2011 à 23:07
La « première Bête des Vosges » a sévi en 1977. L’animal, qui n’a jamais été identifié, a effrayé les Vosgiens pendant six mois et a tué plus de 200 bêtes. Ses dernières traces menaient jusqu’au col du Brabant. Depuis, on n’en a plus jamais entendu parler.
Trente-quatre ans plus tard, sa légende continue à alimenter les fantasmes vosgiens. Ses empreintes, « de 9 cm sur 11 », hantent encore tous les esprits.
Joël Buisson
7 février, 2019 à 21:34
Dans l’article, l’auteur précise que la propriété privée, appartenant à mr.Reinhart, est entièrement close. Ce qui démontre, une fois de plus, qu’on peut écrire tout et n’importe quoi sans aucune vérification.
En vérité, seuls certains chemins sont barrés mais la propriété n’est pas entourée par un grillage ou une clôture quelconque.
Pour ce faire, il aurait fallu au préalable faire sortir tous les animaux de la propriété, ce qui n’était pas dans l’intérêt du propriétaire qui , au passage, était un grand adepte de Nemrod et avait acheté ce territoire justement pour son potentiel cynégétique.
Alors de là à vouloir pratiquer une certaine sélection naturelle en introduisant un couple de loups dressés et équipés de colliers « radio » qui n’auraient pas fonctionné…c’était à l’époque une hypothèse journalistique.
JCKempf
10 octobre, 2020 à 12:11
Mon Ami, Lucien Baret, Garde Fédéral, et son Chef M. Georgel, avaient failli avoir ce loup près de Destord, alors qu’il sautait une haie devant eux. Lucien m’a donné l’empreinte de la patte avant relevée juste après. Elle est impressionnante !