Comme chaque printemps depuis 2003, un troupeau de 200 brebis a dernièrement parcouru les 42 kilomètres séparant la commune de Guébling de la côte de Delme, où elles passeront l’été. Ainsi, les brebis y entretiendront naturellement les hectares de pelouses calcaires qui recèlent de véritables trésors environnementaux. De même, plus d’une centaine de moutons de la ferme Wey, installée sur les hauteurs avant la Rosselle, ont défilé dans les rues de Bitche avant de rejoindre le glacis de la citadelle. Au menu, sept hectares à tondre autour du vaisseau de pierre. Cette transhumance constitua cependant une première à l’initiative de l’Association Mosellane d’Economie Montagnarde (AMEM) et de la municipalité. Finalement, rien de plus normal ou presque dans la verte campagne lorraine et dans les montagnes vosgiennes. La scène est cependant plus cocasse dans un environnement urbain, plus précisément à Malzéville, aux portes de Nancy. Une autre transhumance a en effet eu lieu, avec pour principaux acteurs les 250 brebis de la ferme de Pixérécourt s’en allant passer les prochains mois sur le plateau de Malzéville, où elles contribueront, à l’instar de leurs homologues mosellanes, à la préservation de l’équilibre écologique de cette zone classé Natura 2000. En général cette transhumance passe de façon beaucoup plus inaperçue, dans la mesure où les moutons ne s’aventurent pas dans les rues de Malzéville, dans l’agglomération nancéienne. Mais cette fois le périple a adopté un caractère festif. Le public et les habitants du coin ont d’ailleurs répondu présent. Le soleil ayant eu également sa part de contribution dans le succès de cette balade de 4 km. A noter que les brebis resteront sur le plateau de Malzéville jusqu’en octobre où elles seront rejointes par un âne. Et puisque les ânes n’aiment pas les chiens et que le risque des chiens errants est bien réel sur le plateau, l’animal montera bonne garde.
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bloggerslorrainsengages
21 juin, 2012 à 21:56
Chaque année et depuis 12 ans maintenant, une cinquantaine de brebis sur les 300 que compte la ferme du Chambeyron à Rettel quittent l’exploitation pour aller passer l’été sur les pelouses calcaires de la Réserve naturelle nationale de Montenach. Au menu : sauge, serpolet, thym, orchidées et pimprenelle. 5 d’entre elles portent les fameuses cloches à leur cou. Les brebis broutent les herbes et les fleurs de la réserve pendant un peu moins de cinq mois, jusqu’au début du mois d’octobre. Elles sont laissées sur un hectare, entourées par des clôtures mobiles qui évoluent au fil des semaines. Déplacées petit à petit, les brebis occupent une dizaine d’hectares durant l’été, soit un dixième de la réserve.
Dans les rues des villages, entre les voitures et les habitants, le troupeau est en transhumance. Au-delà de l’image folklorique, c’est un vrai choix de culture raisonnée qui est ainsi remis au goût du jour par le Conservatoire des Espaces Naturels de Lorraine (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/06/03/un-conservatoire-pour-proteger-la-biodiversite-de-lorraine/).
bloggerslorrainsengages
10 octobre, 2012 à 19:44
Après avoir passé tout l’été sur les pentes en herbe de la citadelle de Bitche, un troupeau d’une centaine de brebis a regagné la bergerie de la famille Wey et emprunté les rues du centre-ville lors de la traditionnelle transhumance urbaine. Les animaux passent juste sous les fenêtres des maisons, suscitant d’années en années curiosité et étonnement chez les riverains. L’idée est d’entretenir le glacis de la citadelle avec des brebis. Sur ces pentes où l’écobuage est interdit, les brebis réalisent des merveilles là où les engins sont inutilisables. En plus de paître de mai à octobre, elles empêchent toute pousse de genet ou d’acacia.
Groupe BLE Lorraine
23 mai, 2014 à 19:09
Cela fait maintenant plus de quinze ans qu’accompagnées de leur berger la cinquantaine de brebis quittent les herbages gras de la ferme du Chambeyron, à Rettel, pour gagner les terres sèches des pelouses calcaires de la réserve naturelle de Montenach et se délecter d’environ 40 espèces de végétaux jusqu’en septembre. Des plantes aux affinités méridionales comme les hélianthèmes en passant par le serpolet ou encore le thym. Un système de rotation sur les différents pans de pâturage est mis en place, afin que les animaux n’aillent jamais deux fois sur une même pâture. Cette opération a un vrai intérêt écologique dans la mesure où elle permet de contenir la végétation dans la réserve sans utiliser de moyens mécaniques.
Au son des cloches, la transhumance est ponctuée le long du parcours de quelques étapes, à l’image du passage du vieux moulin Sulzen qui semble tourner à l’infini dans des eaux peu profondes. Le site était déjà parcouru par nos ancêtres lorsqu’ils déplaçaient les troupeaux.
Groupe BLE Lorraine
24 octobre, 2015 à 12:12
Il y a six mois, les 550 brebis Mérinos d’un berger du Toulois avaient pris leur quartier sur le terrain militaire de La Horie à Phalsbourg. 800 agneaux sont depuis venus agrandir le troupeau. Après une transhumance de 130 km traversant 25 villages, les bêtes retrouveront les prairies du Toulois pour l’hiver.