Le discret marais de Valmont, près de Saint-Avold, s’avère être en réalité une véritable réserve naturelle de tout premier ordre pour la faune et la flore. Après un inventaire de près d’un an, des experts lorrains mandatés ont recensé un ensemble de milieux à la richesse remarquable. Situé entre la zone Actival, l’ancien centre d’enfouissement technique et la voie ferrée, ce marais est composé d’une zone centrale marécageuse et de deux plans d’eau. Des zones prairiales vouées à l’agriculture le jouxtent. Des infrastructures industrielles ponctuent ici et là le paysage. Pourtant, à s’en méprendre, le tout forme un ensemble de 28 milieux différents et favorables à l’expression d’une faune et d’une flore diversifiées qui forment une mosaïque végétale et animale se déclinant en fonction du degré d’humidité du site. Ce sont ainsi quelques 94 espèces végétales qui croissent dans le marais valmontois. On y trouve également des plantes invasives comme la renouée du Japon. De même, 31 espèces de papillons, 7 libellules et 7 criquets différents, dont le magnifique criquet ensanglanté, ont colonisé ce marais. Les mammifères y prolifères aussi. En témoignent, les 16 variétés de chauve-souris, dont 11 sont des espèces remarquables, qui utilisent ce lieu comme terrain de chasse. Sur 18 espèces d’amphibiens existant en Lorraine, on n’en dénombre pas moins de 8 à Valmont. Enfin, 79 espèces d’oiseaux dont le milan royal, le busard des roseaux ou encore le héron pourpré viennent ici se nourrir et se reposer. Menacée d’extinction, la rainette arboricole peut même y être observée ! Mais ce marais, garant de la fabuleuse biodiversité locale, est en outre très utile à l’homme. Ce milieu humide participe ainsi à l’autoépuration des eaux, à la limitation des risques de crues pendant l’hiver et au maintient d’un débit d’étiage dans les rivières environnantes. Son classement en espace naturel sensible ainsi que son inscription à l’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique permettraient assurément de le protéger. Alors a bon entendeur…
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Dans la Vallée de la Nied allemande, le site naturel de la Petite Nachtweide s’étend sur vingt hectares entre prairies, marécages et ruisselets à l’arrière du petit village de Vahl-lès-Faulquemont. Egalement connu sous le nom de marais de Vahl-lès-Faulquemont, le site est classé en tant que zone humide sensible de Moselle. Un espace rare et fragile, mais qui abrite une biodiversité d’une richesse exceptionnelle. En effet, la plupart des zones humides ont été détruites entre 1960 et 1990.
L’intérêt d’un tel espace est de préserver une végétation et une faune spécifiques, ainsi qu’un sol particulièrement gorgé d’eau, essentiels à la régulation du régime des eaux et à son épuration. Des espèces d’oiseaux comme par exemple la pie-grièche, le pic mar ou encore l’épervier y ont élu domicile. Il n’est pas rare non plus d’y observer des faisans et des chevreuils.