Des élus de tous bord de l’agglomération messine, dont le maire de Metz, se sont dernièrement rendus à Paris afin d’y rencontrer le directeur de cabinet du chef de l’Etat français et d’y obtenir des réponses quant aux restructurations militaires. Résultat des courses : de nouvelles promesses et l’annonce de la venue du président français avant la fin de ce semestre. Visite dont on ne sait d’ailleurs plus vraiment mesurer la crédibilité en raison du nombre impressionnant de désistements jusqu’à présent. Cela dit, nous pouvons, une fois n’est pas coutume, saluer l’union des représentants pour ce qui est de la défense de la cité ainsi que leur capacité inespérée à pouvoir parler d’une seule voix. Il était temps. Mais, vous nous direz, mieux vaut tard que jamais. De nouvelles promesses présidentielles sont donc venues s’ajouter à celles précédemment émises et qui prennent d’ailleurs déjà pour la plupart, le chemin du cimetière de celles non tenues. Un chargé de mission aurait ainsi été nommé dans le but d’organiser l’installation à Metz d’une antenne de médecine vétérinaire rurale pour le Grand Est. De même, la création d’un pôle statistique public dans la ville avec 1 500 emplois, il en manque encore aujourd’hui une bonne moitié pour atteindre ce chiffre, a été confirmé. Encore heureux. Concernant le second régiment militaire promis à la Moselle, le premier ayant été accordé à Bitche, les élus attendent, c’est-à-dire qu’ils adoptent une attitude passive, la venue à Metz d’un nouveau bataillon ou le maintient du régiment médical de Châtel-Saint-Germain, annoncé en partance pour le camp de La Valbonne dans l’Ain. Dans le cas où aucune possibilité ne permettrait l’arrivée d’un autre régiment, le directeur de cabinet a toutefois précisé que Metz bénéficierait alors de 800 nouveaux emplois publics. Cela reste encore à voir cependant. Toujours est-il que les élus messins ont réaffirmé leur intention de voir Metz rester une ville de garnison. D’autres ont enfin souligné et à juste titre leur souhait de voir émerger d’autres dossiers comme le port fluvial. Affaire à suivre.