La plus grande volière du monde ouvrira ses portes le 4 avril prochain au zoo d’Amnéville, avec en prime des spectacles de fauconnerie équestre exceptionnels. Retour sur la construction d’un nouvel équipement touristique d’envergure en Lorraine.
Le 4 avril marquera l’aboutissement d’un projet titanesque. C’est là, dans une arène médiévale créée de toutes pièces au sein du parc zoologique que prendra place une représentation unique mêlant cavalerie et fauconnerie. Les chiffres parlent d’eux même pour mesurer l’ampleur de l’événement : 2 ans de travaux, 300 rapaces nés en captivité, dont 160 en provenance de la volerie de Narbonne aujourd’hui fermée, 25 volières de présentation et de reproduction, 80 volières d’hivernage, 6 chevaux, 8 fauconniers permanents, le tout sur un site de 2 hectares comprenant une arène médiévale de 2 500 places et des frontons ornés d’armoiries, enfin un investissement de 7 millions d’euros ! Par bien des aspects, l’espace rapace du zoo d’Amnéville est colossal ! Tout comme la gigantesque maison des orangs-outans, il a entièrement été conçu en interne. Le site est actuellement en cours de finition. Et il s’avère véritablement exceptionnel tant par la qualité des ouvrages que par leurs dimensions. Voilà qui devrait encore un peu plus conforter l’attrait touristique de notre belle province et la fréquentation du zoo d’Amnéville, déjà fort de 600 000 visiteurs l’an passé. Un record. Qui devrait être sans doute battu !
Dadu Jones
2 avril, 2009 à 14:26
Ce qui reste regrettable avec ce zoo, c’est que l’agrandissement qui plaît aux touristes ne vise pas en premier lieu l’intérêt de l’animal… certes, beaucoup d’espèces sont présentées à Amnéville, mais on continue de voir entre autres des fauves aller de long en large, dans un ennui frénétique, dans des espaces étriqués…
Le parc animalier de Sainte-Croix, qui est bien plus (bien mieux) qu’un zoo, mériterait plus l’attention que le « simple zoo » d’Amnéville qui reste une prison animale… Sainte-Croix travaille beaucoup plus sur l’espace, sur l’environnement des animaux, et cherche à intégrer les visiteurs tout petits à la grande vie animale des lieux, et non l’inverse comme dans un établissement conventionnel comme Amnéville.
Certes, tout n’est pas rose à Sainte-Croix, mais la démarche, entre autres dans le cadre de soutiens aux réintroductions, de sauvegarde et de reproduction d’espèces en danger, est tout de même bien différente! En tous cas, c’est une réussite en termes de « moindre mal », contrairement, -ce n’est que mon avis- à Amnéville, qui m’a laissé l’impression déprimante d’une prison géante où les animaux se produisent pour notre bon plaisir de bipèdes…