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Le label Campus pour l’Université Lorraine !

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L’Université Lorraine qui doit voir le jour, recalée deux fois avant d’obtenir l’appellation élogieuse mais vide de « campus prometteur », s’est enfin vue décerner le label Campus, synonyme de fonds afin d’engager un programme de rénovation immobilière. L’unité affichée par les différents protagonistes et porteurs du projet lorrains a été récompensée et a permis de faire pencher la balance. La crise via le plan de relance économique ainsi que les restructurations militaires aussi. L’Université Lorraine, forte de plus de 60 000 étudiants, se positionne ainsi dans le peloton de tête de l’enseignement supérieur en France. En effet, en faisant désormais partie des 12 grands pôles universitaires, de recherche et d’enseignement supérieur, la visibilité nationale et internationale de l’Université Lorraine sera renforcée, tout comme son attractivité. En matière d’enseignement supérieur justement, la Lorraine va donc jouer dans la cour des grands. Mais beaucoup reste encore à faire. Il s’agit dès lors de concrétiser le plus rapidement possible l’unification des quatre universités lorraines. Certains avancent déjà la création de cette université unique, l’Université Lorraine donc, d’ici à 2010. Cela dit, même privée de ce précieux label, les trois universités nancéiennes et l’université de Metz avait décidé de sceller leur avenir en commun. Mais cela à une vitesse bien moins élevée il est vrai.  Rappelons que le projet déposé par les quatre universités lorraines prévoit la création d’une université unique composée de sept pôles. Le Saulcy à Metz accueillera le pôle lettres, langues, sciences humaines, sciences sociales et droit tandis que le pôle Bridoux-Technopole regroupera les technologies et le management. Nancy et son agglomération recevront le pôle santé à Brabois, ainsi que deux pôles matériaux et gestion du côté de Blandan. Les  pôles sciences et technologie de l’information et ingénierie, mais aussi environnement, développement durable prendront place sur l’actuel campus des sciences de Vandœuvre-lès-Nancy. Enfin, deux autres pôles de lettres, sciences humaines et sociales, de droit et d’économie se retrouveront également, effet de redondance oblige,  à Nancy.

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7 Commentaires

  1. Metensis

    10 décembre, 2008 à 13:00

    Cela revient donc à répartir les pôles de la manière suivante: 2 à Metz et 5 à Nancy…

    S’il semble évident que pour rayonner au niveau européen les universités lorraines ont un intérêt commun à fusionner, ce doit être aussi l’occasion de ré-équilibrer l’offre d’enseignement supérieur au profit du nord de la région.

    Quel intérêt pour Metz de voir ainsi sanctuarisé ce déséquilibre, difficilement justifiable. Le pôle environnement, énergie, développement durable devrait à minima être rattaché à l’université de Metz. Des synergies intéressantes pourraient être trouvées avec l’Institut européen d’Ecologie et un futur pôle de recherche dans ces domaines en discussion comme compensation des restructurations militaires.

    Ce pourrait être également la tête de pont de la future université Lorraine dans ses coopérations européennes. Pôle d’excellence dans l’enseignement franco-allemand, lieu privilégié des formations à construire en partenariat avec l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique.

    Si la Lorraine à tout à gagner dans le renforcement de la collaboration entre Metz et Nancy sur ces questions stratégiques. Elle à tout à perdre à ne pas vouloir doter sa principale locomotive (conurbation Metz-Thionville) de structures d’enseignement supérieur digne d’un espace urbanisé de près de 600 000 habitants aux portes de l’Europe.

  2. Masslor

    11 décembre, 2008 à 15:10

    Unité urbaine Metz-Hagondage-Briey : 322 000 H
    Unité urbaine Thionville : 130 000 H
    TOTAL: 452 000 H

    Pour info, j’ai bien peur que si il n’y avait pas eu fusion, Nancy-Université serait resté en D2 de l’enseignement supérieur, tandis que l’université de Metz avait vocation à être purement et simplement supprimée de la carte à un terme de 10 ans.

  3. Metensis

    11 décembre, 2008 à 16:15

    Chiffres 1999:
    Aire urbaine de Metz: 430 000
    Aire urbaine de Thionville: 156 000

    C’est sans doutes un peu plus depuis.

    Encore une fois je ne peux que me réjouir que l’Université Lorraine en devenir puisse bénéficier du plan Campus, il n’empêche que le découpage prévu ne me semble pas suffisamment intégrer les enjeux du Nord de la Lorraine et de Metz en particulier.

  4. Masslor

    11 décembre, 2008 à 18:17

    Visiblement vous ne connaissez pas la différence entre unités urbaines et aires urbaines.

    Unités urbaine=agglomération, là où habitent les gens

    Aires urbaines= là où 50 % de la population vont travailler
    Thionville fait donc partie de l’aire urbaine de Luxembourg tout comme les habitants de bibiche.

    La notion d’aire urbaine définit des zones d’influence, rien à voir avec la notion de conurbation.

  5. Metensis

    12 décembre, 2008 à 18:20

    J’entends bien votre remarque mais je ne confonds en rien ces deux notions.

    Pour ce qui est des aires urbaines sachez que l’INSEE prévoit le raccord de celle de Metz et de Thionville dans un avenir proche.

    Si effectivement il y a sans doutes plus de Thionvillois travaillant à Luxembourg qu’à Metz, du fait du dynamisme économique du Grand Duché et de la relocalisation dans le bassin de Thionville d’une partie des frontaliers et même de Luxembourgeois, il n’en demeure pas moins que les 600 000 personnes résidant entre les aires urbaines de Thionville et de Metz ont vocation à faire leur études en France.

    Pour des raisons qu’il serait trop long de développer, l’offre de formations supérieures est notoirement insuffisante au sein de ce bassin de population, obligeant bon nombre d’étudiants à faire entre 60 et 90 km pour aller à Nancy.

    A ne pas vouloir développer davantage l’Université messine et plus généralement l’offre de formations supérieures dans cet espace, c’est toute une partie de nos étudiants qui risquent de se tourner vers l’université du Luxembourg qui développe un projet très ambitieux.

    Autant d’étudiants qui se détourneraient des campus messins ET nancéens.

  6. Artichaud

    14 décembre, 2008 à 13:58

    Bof, aller de Metz à Luxembourg ou de Metz à Nancy c’est pareil en nombre de km; et c’est même + pratique d’aller à Nancy qu’à Luxembourg ;)

  7. bloggerslorrainsengages

    13 octobre, 2010 à 15:26

    Le projet d’Université de Lorraine comporte cinq grands axes : le pôle Biologie-Santé à Brabois, la construction de l’UFR Mathématiques, Informatique-Mécanique au Technopôle de Metz, la création de l’Institut des Sciences de l’Homme et de la Société sur le campus du Saulcy à Metz, la structuration du poste Gestion-Management au centre-ville de Nancy et la réhabilitation de bâtiments, notamment des résidences et des restaurants universitaires et une piscine à Nancy et à Metz.

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